Calculateur d'étapes de GR

Préparer un trek ou un GR®

Tu veux faire un trek ou une Grande Randonnée et tu souhaites savoir comment te préparer ? C’est peut-être même ton premier et tu n’as pas assez de connaissances pour te lancer ?
Alors suis ce guide de préparation d’un trek, c’est parti !

La différence entre un trek et une grande Randonnée

Qu’est-ce qu’un trek ?

Le trek, ou trekking, est une activité de randonnée en montagne (généralement) qui consiste à marcher sur des sentiers pendant plusieurs jours. Les treks peuvent varier en difficulté, de simples promenades dans les collines aux expéditions de plusieurs semaines dans les montagnes les plus hautes. C’est une expérience incroyablement enrichissante pour l’esprit et le corps, car elle permet de se déconnecter de la vie quotidienne et de se reconnecter avec la nature. Il est important de bien se préparer physiquement et mentalement avant de partir en trek, et de s’assurer d’avoir les bons équipements et provisions. Mais surtout, le trekking est un moyen de découvrir de nouveaux paysages, de rencontrer des gens intéressants et de vivre des moments inoubliables.

Qu’est-ce qu’une Grande Randonnée ?

Une Grande Randonnée, ou GR®, est un trek généralement balisé et aménagé, qui traverse des paysages variés, que ce soit montagneux, parfois côtiers ou même dans les campagnes. Le nom GR® est une création de la FFRandonnée, marque déposée à l’INPI. Les GR® sont souvent plus difficiles et plus longs que les randonnées “classiques” de courte durée, car ils nécessitent une meilleure préparation physique, mentale et logistique. Les Grandes Randonnées peuvent durer de quelques jours à plusieurs semaines ou même plusieurs mois, selon le parcours choisi. Les GR® sont souvent organisés en itinéraires de plusieurs étapes, avec des points de ravitaillement et des refuges où les randonneurs peuvent se reposer et se nourrir. Les GR® sont généralement balisés avec des marques rouges et blanches, et les randonneurs peuvent suivre des cartes et des guides pour naviguer le long de l’itinéraire. On peut par exemple cite le GR® le plus célèbre de France: le Tour du Mont-Blanc.

Les étapes pour préparer un trek ou une grande randonnée

Choisir et préparer son itinéraire de randonnée

Il existe plus de 30000km de sentiers balisés en tant que GR® en France, et une infinité de possibilités pour réaliser des treks personnalisés et non balisés. Il peut donc être difficile de faire un choix, mais ce qui est sûr c’est qu’il y a forcément au moins un trek qui correspond à tes critères et envies !

La première chose à te demander, c’est est-ce que tu préfères faire une Grande Randonnée sur un sentier aménagé, balisé et plus ou moins fréquenté ? Ou peut-être faire un trek connu et tracé, mais pas forcément balisé et peu voir pas du tout fréquenté ? Ou encore un trek que tu crées toi-même entièrement sur mesure, passant parfois par des portions de GR®, parfois sur des chemins non balisés ou dans des villages ?

Si tu prépares ton premier trek, tu ne sauras probablement pas quoi choisir, et le mieux est certainement de faire une Grande Randonnée. Cependant si tu as déjà un peu plus d’expérience en randonnée ou si tu as l’âme d’un aventurier et que tu préfères faire un trek, rien ne t’en empêches !

Pour les treks qui ne sont pas des GR®, dirige-toi vers notre site outonome.com. Outonome.com est dédié à la préparation d’aventures en autonomie, comme des treks, randonnées, voyages, et sorties outdoor dans le monde entier. Tu y trouveras des itinéraires détaillés, des outils de planification uniques, ainsi que des ressources pour t’aider à créer et préparer ton trek sur mesure.

Pourquoi faire une Grande Randonnée quand on débute le trek ?

  • Une Grande Randonnée est balisée, c’est-à-dire que le sentier est (en tout cas la plupart du temps s’il est bien entretenu) simple à suivre. Cela peut paraître étrange ou peu important quand on est débutant, mais sois certain qu’un bon balisage de sentier évite beaucoup de galères ! Un mauvais balisage peut mener à emprunter le mauvais chemin, se perdre, faire des détours puis se faire surprendre par l’heure. Tout ce que l’on veut éviter surtout lorsqu’on débute.
  • Les sentiers de Grande Randonnée sont aménagés, c’est-à-dire que le chemin est visible, en grande partie praticable et non accidenté, ce qui sécurise la marche et permet d’éviter des chutes, des chevilles tordues, la perte du sentier ou tout autre déconvenue. En dehors des sentiers de Grande Randonnée, les sentiers peuvent être très peu visibles et praticables, voire inexistants (on appelle ça du hors sentier), surtout en altitude. Lorsqu’on débute le trek ou la randonnée, il est préférable d’éviter.
  • Une Grande Randonnée est fréquentée (plus ou moins selon les GR®), tu ne seras donc pas seul sur le sentier. Cela peut être rassurant au cas où quelque chose se passe mal et si le fait d’être en pleine nature ou en montagne seul te fait peur.
  • Une Grande Randonnée est constituée d’étapes souvent logiques permettant de se ravitailler régulièrement, de trouver de l’eau ou bien de quitter le sentier en cas de besoin. Ce qui est rassurant et sécurisant pour des adeptes de la randonnée sur plusieurs jours.
  • Il existe de nombreuses Grandes Randonnées incroyables en France qui te permettront de faire un premier pas dans le milieu du trekking, voici par exemple notre liste des GR® en France.

Pour chaque Grande Randonnée présente sur GR-GO, tu trouveras un guide complet et un outil de planification d’itinéraire qui t’aidera à préparer ton GR®.

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Comment créer un itinéraire de trek ?

Ce qui est beau avec le trek, c’est que tu es totalement libre de créer le trek de tes rêves ! Il te suffit d’une carte et tu peux créer ton itinéraire comme tu le souhaites. Bien entendu, cela dépendra de beaucoup de facteurs dont tes connaissances en nature, en survie, de tes capacités physiques et mentales, de ton équipement, de ton temps, de ton expérience, de tes envies… Autant de facteurs qui ne permettent pas de donner une manière unique de préparer un itinéraire de trek, voici donc une liste des éléments à prendre en compte pour créer ton propre itinéraire de trek :

  • Ton temps: Est-ce que tu souhaites partir quelques jours, quelques semaines, quelques mois ? L’itinéraire et la distance dépendront beaucoup de ton temps.
  • Tes capacités physiques: Es-tu en bonne condition physique ? Souhaites-tu te dépasser, te challenger ou plutôt être tranquille ? Le nombre de kilomètres et de dénivelé que tu pourras faire par jours et au total dépendront de ta condition physique.
  • Ton mental: Es-tu prêt à passer seulement quelques jours en nature ou plusieurs semaines ne te font pas peur ? Est-ce que cela te posera problème d’être éloigné de toute civilisation pendant plusieurs jours ou préfères-tu toujours être à proximité de ville ? Ce sont des éléments importants à savoir en amont pour bien préparer son itinéraire de trek.
  • Tes connaissances: Es-tu en capacité de t’adapter à la vie en nature ? As-tu des connaissances en survie, en orientation, en escalade, en alpinisme, en chasse, te permettant peut-être de prendre plus de risques ou d’adapter ta manière de faire le trek ?
  • Tes envies: Est-ce que tu préfères un trek totalement isolé du monde en autonomie ou un trek qui te permettra de faire des rencontres et de dormir en refuges ?
  • Ton matériel: C’est ce qui va bloquer ou débloquer pas mal de possibilités, est-ce que tu as un tout petit sac ou un grand sac ? Des chaussures de marche adaptées ? Des vêtements adaptés à la météo sur le sentier ? Une capacité de portage d’eau suffisante ? Une corde ? Un hamac ? Une machette ? Des piolets ? Des crampons ? Une carte précise ?

En te posant ces questions, tu devrais être en mesure d’orienter tes recherches ou de savoir comment préparer ton itinéraire de trek. Il y a d’autres paramètres à prendre en compte tels que: la météo, la topographie, ta condition physique, ton matériel… Tu en sauras davantage en continuant ta lecture ! N’oublie pas que si c’est ton premier trek, faire une Grande Randonnée est la meilleure façon de commencer le trek, cela limite les dangers et les erreurs.

Connaître les risques liés à la météo et la topographie de l’itinéraire

Une fois un ou plusieurs choix de trek ou de Grande Randonnée, il reste plusieurs paramètres à prendre en compte qui pourront redéfinir ta sélection, notamment la météo et la topographie du terrain sur l’itinéraire. Les deux sont liés parce qu’une topographie peut devenir plus ou moins difficile en fonction de la météo. Un terrain très escarpé effectué en été peut s’avérer beaucoup moins dangereux qu’un terrain plat fait en hiver sous une tempête de neige à -30°…

La saison est sans doute le point le plus important, les saisons changent radicalement les sentiers de randonnées et la nature, surtout en montagne. Grimper un sommet à 2500m en été se fait relativement facilement, tandis que le faire en plein hiver avec la neige est une autre histoire. Du moins, le matériel nécessaire, l’expérience à avoir et les risques liés ne sont pas du tout les mêmes. Les saisons et ce qu’elles impliquent dictent la manière d’arpenter les sentiers. Voici donc une liste des éléments météorologiques et topographiques à prendre en compte dans la préparation d’un trek ou d’une Grande Randonnée :

  • L’enneigement: surtout en montagne ! Pour faire simple on peut raisonner en termes d’enneigement en fonction de l’altitude par rapport à la saison. Plus nous sommes dans la saison estivale, plus l’altitude atteignable “facilement” augmente avec la fonte des neiges, et plus nous sommes dans la saison hivernale, plus cette altitude descend avec l’enneigement. Selon si l’itinéraire est sur une face nord, est, sud ou ouest d’une montagne, l’enneigement ne sera pas le même puisque l’impact du soleil  change en fonction de l’exposition. Il faut alors se renseigner sur l’enneigement des reliefs à la période souhaitée et déterminer si ton expérience et ton équipement te permettent de suivre l’itinéraire. Il faut également prendre en compte les températures et l’ensoleillement passé et futur qui peuvent altérer l’état de la neige. Une fine couche de neige totalement tassée et gelée peut transformer un simple sentier en patinoire extrêmement dangereuse sans crampons adaptés.
  • La pluie: un élément météorologique pouvant être assez imprévisible par endroit, il faut veiller à toujours anticiper une pluie à un moment ou un autre, surtout pour des longues excursions ou c’est quasi inévitable. La pluie, en plus d’être peu agréable en marchant, peut rendre certains sentiers très glissants, voir impraticables, ou encore faire monter le niveau de ruisseaux bloquant certains passages. En général la pluie n’est pas un problème, mais c’est un point à prendre en compte surtout sur certains sentiers particuliers.
  • Les températures: nul besoin de s’éterniser sur ce sujet, que ce soient des températures hautes ou basses, il faut les anticiper et adapter son équipement !
  • L’ensoleillement: c’est un paramètre à prendre en compte pour plusieurs raisons: est-ce qu’il y aura du soleil et de la neige ? Dans ce cas, prévoir des lunettes adaptées. Est-ce que le ciel sera très dégagé et le soleil très présent ? Dans ce cas prévoir couvre-chef et crème solaire. Combien d’heures d’ensoleillement y aura-t-il ? A quelle heure le soleil se couchera et lèvera-t-il ? C’est lui qui rythmera ta journée donc il modifiera ta marche.
  • Le vent: c’est rarement un gros problème, du moins en France, mais attention aux vents violents sur les côtes et sur des arêtes de montagne. Il peut également questionner la méthode de couchage: Tente assez résistante ? Tarp possible ? Hamac envisageable ? Belle étoile ?
  • Le relief: le dénivelé est une partie très importante dans l’élaboration d’un itinéraire de randonnée, il ralentit la progression en termes de kilomètres et peut fatiguer donc impacter la vitesse de marche en fonction de ta condition physique. Également, monter en altitude augmente les dangers et les risques liés à la météo: températures plus fraîches, pluie se transformant en neige, vents dangereux sur des arêtes, baisse d’oxygène, diminution d’habitation et de personnes en cas de besoin…
  • Le terrain: si sur le papier un sentier peut paraître simple, en réalité il peut être bien différent ! Se renseigner sur l’état du sentier et du terrain est important: est-ce qu’un sentier est devenu impraticable à cause d’éboulements ? Est-ce qu’un chemin doit être évité par temps de pluie car trop dangereux ? Est-ce que le sentier est peu aménagé, en pente, face au vide, avec des chaînes, cordes ou mains courantes ? En règle générale, les chemins délicats sont indiqués par des pointillés sur les cartes topographiques.

Maintenant que tu sais évaluer les risques météorologiques et topographiques sur ton itinéraire de trek, tu as une idée plus précise de ce que tu vas pouvoir faire ou non et dans quelles conditions. Il est maintenant temps de réfléchir au matériel que tu emporteras avec toi, c’est un long sujet très vaste !

Préparer son équipement et ses vêtements pour faire du trek

Le matériel et les vêtements que tu emporteras avec toi dépendront du trek ou de la Grande Randonnée que tu feras et de la manière dont tu le feras: autonomie, bivouac, refuges, hôtels, survie…. A ce stade tu dois déjà avoir une idée du type de trek que tu souhaites faire. Si ce n’est pas le cas, l’élaboration de ton matériel et vêtements de randonnée devrait t’aider à y voir plus clair.

Quelles chaussures pour faire un trek ou une Grande Randonnée ?

Les chaussures de randonnée, c’est la base du trek ! Ce sont tes pieds qui te permettront de marcher et de parcourir des kilomètres, il faut donc bien choisir ses chaussures de randonnée pour avoir une expérience de trek la plus agréable possible. Le problème c’est qu’il existe énormément de type de chaussures et d’aspects techniques: chaussures hautes, chaussures basses, chaussures barefoot, semelle rigide, semelle souple, revêtement imperméable, tissu Gore-Tex, cuir… Pour un débutant en randonnée, difficile de savoir comment choisir des chaussures de trek !

Nous allons t’aider à choisir tes chaussures de randonnée en t’apprenant les aspects à prendre en compte, afin que tu puisses être autonome dans tes recherches et que tu puisses faire un choix éclairé. Toute chaussure de randonnée à ses avantages et inconvénients, des partisans et des détracteurs, il est à toi de déterminer ce qui te correspond le mieux. Il faut choisir tes chaussures de marche en te posant les bonnes questions et en fonction de plusieurs éléments, que voici:

  • Le type de trek: Le sentier du trek passe majoritairement en plaine, en ville, en forêt, dans des marécages, en moyenne ou haute montagne ? Est-ce un long trek ou un court ? Des chaussures avec de bonnes semelles à crampons et des renforts sur les côtés et l’avant du pied sont à privilégier sur des terrains accidentés et glissants. Il peut même être nécessaire d’avoir des crampons ou pointes séparées à accrocher aux semelles sur la glace ou une neige très glissante. Des chaussures plus axées sur le confort sont peut-être à envisager si le trek est long, c’est désagréable de porter longtemps des chaussures dans lesquelles on ne se sent pas bien.
  • La météo sur le trek: Y aura-t-il de la pluie, des ruisseaux à traverser, beaucoup de flaques d’eau ? Des passages dans la neige ? Fera-t-il très froid ? Des chaussures imperméables (Gore-Tex) seront préférables si le terrain est très mouillé/enneigé, surtout s’il fait froid car les pieds mouillés dans le froid, ce n’est pas agréable… S’il fait chaud et/ou humide, les chaussures imperméables sont plus un calvaire qu’un atout puisque les pieds respirent beaucoup moins et la transpiration s’évacue mal.
  • Ton poids: Es-tu plutôt lourd ou léger ? Est-ce que ton sac et ton équipement au complet pèse lourd ? Un poids total (ton poids + le poids de l’équipement) lourd devra privilégier des semelles épaisses et/ou avec de bons amortis de talon pour éviter à chaque pas des chocs à répétitions traumatisants pour les genoux. L’usure des semelles au fil des kilomètres est aussi à prendre en compte, avantage aux chaussures à grosse semelle rigide plus durables par rapport aux semelles souples, elles perdent cependant en agilité et aisance de mouvement.
  • Tes chevilles: As-tu des chevilles souples et résistantes ? Te tords-tu souvent les chevilles et as-tu mal quand c’est le cas ? Si tu as des chevilles fragiles, privilégie des chaussures hautes plutôt que des chaussures basses, car elles contiennent les cheville et les protègent en cas de cheville qui se tord. Cependant, les chaussures hautes sont souvent moins confortables que les chaussures basses et empêchent les chevilles de se renforcer puisqu’elles sont constamment maintenues et “assistées”.
  • Tes préférences: Le plus important, qu’est-ce que tu préfères comme type de chaussures ? Hautes, basses, barefoot ? Souples ou rigides ? Tes préférences prévalent sur les paramètres cités ci-dessus, il faut cependant être conscient des inconvénients de chaque type de chaussure de marche et partir en tout état de conscience. Il est tout à fait possible de faire un trek en montagne en portant des chaussures basses de trail ! Dans ce cas précis, il ne faut pas avoir peur d’avoir les pieds mouillés, être alerte pour ne pas se faire mal aux pieds dans les rochers, et avoir des chevilles résistantes. Maintenant, c’est à toi de faire ton propre choix de chaussures de rando !

Comment choisir ses vêtements de trek ?

Le choix des vêtements de randonnée est un vaste sujet, au même titre que le choix des chaussures. Les vêtements que tu emporteras avec toi vont surtout dépendre de 2 grands facteurs :

  • La météo durant le trek: C’est en effet le facteur déterminant, tu ne vas pas prendre les mêmes vêtements de randonnée si tu fais un trek en haute montagne en automne que si tu fais une Grande Randonnée dans les plaines en été ! Le choix des vêtements pour ton trek doit être cohérent avec les estimations météorologiques. Bien qu’il faille, sauf en cas exceptionnel de météo très clémente, prévoir des vêtements protégeant de la pluie en cas de besoin.
  • Le poids que tu es prêt à porter et le confort que tu es prêt à sacrifier: Le poids du sac n’est pas à négliger, et il est difficile à limiter. Les vêtements sont un paramètre qui peut avoir un petit ou un gros impact dessus selon le confort que tu souhaites avoir. Prendre des affaires de rechange en trek est un luxe qu’il faut pouvoir porter et ranger dans son sac. Si prendre un ou deux caleçons/culottes de rechange ne prend pas beaucoup de place ni de poids, c’est l’accumulation de ces rechanges qui pose problème. Certains trekkeurs n’ont aucune affaire de rechange (mise à part des vêtements chauds et propres pour dormir) dans leur sac et font leur randonnée avec les mêmes habits. D’autres ne peuvent pas faire de longues randonnées sur plusieurs jours sans changer de caleçon, de chaussettes et de t-shirt régulièrement. Est-ce que tu préfères avoir un sac à dos plus léger et des vêtements sales, que tu peux souvent laver à l’eau ? Ou est-ce que tu préfères avoir un sac à dos plus lourd avec des vêtements de rechange pour être un peu plus propre ? Sachant qu’en une seule journée de randonnée, il y a de fortes chances qu’un t-shirt porté sente mauvais !

Maintenant que le contexte des vêtement de trek est posé, voici les différents types de vêtements de randonnée et comment les choisir :

  • S’habiller avec la technique des 3 couches en randonnée

    : il y a une manière spéciale de porter des vêtements lorsqu’on fait de la randonnée: le système des 3 couches. Il définit 3 catégories de vêtements spécifiques qu’il faut empiler (comme un oignon) les uns au-dessus des autres et que l’on peut enlever ou ajouter en fonction de la situation.

    • La première couche de base, respirante, confortable, rapide à sécher: Cette première couche de vêtement est conçue pour évacuer rapidement l’humidité corporelle pour éviter la sensation de froid et de moiteur, l’humidité décuple les sensations de froid il est donc important de rester sec. Cette couche doit être agréable à porter car c’est elle qui est en contact avec la peau. On parle ici de t-shirts classiques de randonnée, de sous-pull techniques, de t-shirts à manches longues… Ils sont fabriqués à partir de matériaux tels que la soie, en fibres synthétiques (polyester, polyamide) ou laine Mérinos. Les t-shirts en coton sont à éviter car ils absorbent rapidement l’humidité et sèchent très lentement.
    • La deuxième couche intermédiaire, chaleur, isolation, respirabilité: Cette deuxième couche de vêtement permet de garder le corps bien au chaud tout en étant respirante pour éviter l’accumulation de sueur qui pourrait refroidir le corps. On parle ici de polaires, de doudounes, de gilets… Ils sont fabriqués à partir de matériaux doux et chauds tels que la laine, la laine Mérinos, le duvet d’oie ou encore en fibres synthétiques.
    • La troisième couche de protection, imperméable, coupe-vent: Cette troisième couche de vêtement est conçue pour protéger contre les éléments extérieurs tels que la pluie, le vent, la neige et aussi davantage du froid. On parle ici de parkas, de manteaux, de K-way, de coupe-vent… Ils sont fabriqués à partir de matériaux techniques tels que le Gore-Tex, le nylon, ou d’autres matériaux déperlants.

    En utilisant les couches appropriées en fonction de la situation, la technique des 3 couches de vêtements permet de s’adapter aux différentes conditions climatiques en ajustant la quantité de vêtements portés. Il faut maîtriser le port de ces couches. Plus un vêtement est imperméable, moins il est respirant. Plus on porte de couches de vêtements, moins c’est respirant. Ce manque de respiration dans les vêtements rend l’évacuation de la transpiration plus difficile, rendant les vêtements et le corps humides. L’humidité est ton pire ennemi en trek car elle est très désagréable et décuple les sensations de froid.
    Pour exemple, lors d’une journée chaude et ensoleillée, il peut être nécessaire de n’utiliser que la première couche de base. Lors d’une journée froide et venteuse, il peut être nécessaire de porter les 3 couches, tout en faisant attention de ne pas trop transpirer. Lors d’une ascension, il peut être nécessaire d’ouvrir la troisième couche ou bien d’enlever la deuxième afin d’éviter une trop grande transpiration.

  • Quels vêtements pour les jambes en randonnée ?

    Il y a 3 types de vêtements pour les jambes: le pantalon, le leggings et le short. La chaleur corporelle s’échappe peu par les jambes, il n’est pas aussi primordial que les extrémités ou le corps de les couvrir, c’est à chacun de déterminer comment il est le plus à l’aise. Le pantalon est utile lorsqu’il pleut car il peut être imperméable. Le leggings est chaud, permet une meilleure aisance de mouvement et sèche rapidement s’il est fin et/ou en laine Mérinos. Il peut très bien être mis en dessous d’un pantalon pour garder la chaleur en cas de grand froid. Le short permet d’être très à l’aise tout simplement !

  • Quelles chaussettes pour faire de la randonnée ?

    Pour faire de la rando et surtout du trek, il est important de choisir des chaussettes confortables, respirantes et adaptées à l’activité de randonnée. Les chaussettes de rando doivent offrir une bonne protection pour les pieds contre les ampoules, les frottements et les éléments extérieurs. Gros avantages aux chaussettes à 5 doigts car elles évitent aux orteils de se frotter et empêchent les ampoules. Les chaussettes de randonnée en laine mérinos ou en fibres synthétiques offrent un bon niveau de chaleur, de confort et de respirabilité. Les chaussettes en polyester ou en nylon sont également efficaces car elles sèchent rapidement. Pour des randonnées plus longues et plus difficiles comme les treks, il peut être préférable de choisir des chaussettes plus épaisses et plus robustes avec une protection supplémentaire pour les orteils et le talon.

  • Comment choisir ses gants pour la randonnée ?

    Pour choisir des gants pour faire de la randonnée, il est important de tenir compte de plusieurs critères :

      • Matériau: Les gants en laine mérinos ou en fibres synthétiques offrent un bon niveau de chaleur, de confort et de respirabilité. Les gants en cuir ou en néoprène sont également bien pour leur robustesse et leur protection contre les éléments extérieurs.
      • Imperméabilité: Si la randonnée se déroule sous la pluie ou dans la neige, il est préférable de choisir des gants étanches pour protéger les mains contre l’humidité.
      • Degré de chaleur: En fonction de la température, il peut être nécessaire de choisir des gants plus légers ou plus lourds pour un niveau adéquat de chaleur. Les sous-gants sont une option intéressante.
      • Dextérité: Pour les activités qui requièrent une certaine dextérité, il est important de choisir des gants fins qui permettent une meilleure manipulation des objets, tels que les sous-gants.
      • Taille et ajustement: Il est important de choisir des gants qui sont bien ajustés pour éviter que l’air froid ne pénètre à l’intérieur et pour éviter les douleurs ou les engourdissements des mains. Il ne faut pas prendre des gants trop serrés car c’est l’air emprisonné dans les gants qui garde la chaleur !

    Il est bien sûr possible de combiner 2 gants: un sous-gants fin et chaud qui permet d’avoir une bonne dextérité que l’on double lors de grand froid ou de la marche avec une paire de gants épais et imperméables.

  • Comment protéger sa tête lors d’une randonnée ?

    Il existe plusieurs options pour protéger sa tête lorsque l’on randonne, comme un chapeau ou une casquette pour la protection contre le soleil et la transpiration, un bonnet pour la protection contre le froid et une bonne respirabilité, un bandeau pour protéger les cheveux et le front contre le soleil et la sueur, ou encore un casque pour les activités qui demandent de se faufiler dans des grottes ou de devoir escalader des pentes sujets aux chutes de pierres. Le choix dépendra de plusieurs facteurs tels que la météo, le terrain et les préférences personnelles en matière de confort et de protection, il est donc important de choisir un couvre-chef qui offre un bon niveau de protection tout en étant léger et confortable pour éviter d’être distrait pendant la randonnée.

  • Le tour de cou pour protéger du froid en randonnée

    : Un tour de cou est un accessoire utile pour protéger du froid lors de randonnées. Il peut être en laine, en polaire ou en duvet et peut être enveloppé autour du cou pour fournir une couche supplémentaire de chaleur. Il est facile à transporter et peut être enfilé ou retiré rapidement selon les besoins. Il est également très utile pour protéger les voies respiratoires du vent froid.

Quel est le meilleur sac à dos pour la Grande Randonnée et le trek ?

Le choix d’un sac à dos pour le trek se fait dans un premier temps par son litrage, c’est-à-dire le volume qu’il peut porter, et ensuite par sa technicité. Le volume dont tu as besoin dépend de la quantité de matériel et de nourriture que tu emporteras avec toi, du moins au départ de ton aventure lorsque toutes tes provisions et autres sont au maximum. Ces derniers points dépendent quant à eux du nombre de jours de randonnée, du nombre de repas que tu porteras (manges-tu en refuge ? au restaurant ? au supermarché ? cuisines-tu ta propre nourriture ?) et de ton matériel de base (as-tu un sac de couchage ? un matelas ? un réchaud ? beaucoup de vêtements ?). Autant de points que seul toi peut déterminer en fonction de la manière dont tu feras ton trek ou ta Grande Randonnée. Si tu décides de faire un trek en totale autonomie, tu auras forcément plus de matériel et de nourriture à porter que si tu souhaites faire une Grande Randonnée en dormant et mangeant en refuge. Pour t’aider et te donner un ordre d’idée de quel litrage de sac choisir, voici tout de même des éléments de réponses.

Quel litrage de sac à dos choisir pour un trek ?

Les litrages suivants sont à titre indicatifs et ne sont pas à prendre de manière stricte. Un sac à dos de 35 litres peu technique peut être moins efficace qu’un sac à dos de 25 litres très technique, et un grand trek peut très bien se faire avec un sac à dos de 40 litres, cela dépend de beaucoup de paramètres différents. Ces litrages sont communément utilisés car ils représentent globalement les utilités données à ces litrages de sac à dos sur le marché.

  • Le sac à dos de moins de 25 litres

    est idéal pour les randonnées d’une journée ou deux. Il est léger et compact, ce qui fait de lui un sac à dos très agréable à porter, pratique pour les petites sorties mais limité s’il y a besoin de transporter du matériel pour partir davantage en autonomie comme un sac de couchage.

  • Le sac à dos de 25 à 40 litres

    convient parfaitement aux petits treks de quelques jours. Il offre suffisamment d’espace pour ranger de la nourriture, de l’eau, des vêtements et un sac de couchage, sans trop être encombrant ou lourd. C’est le sac à dos le plus polyvalent car il n’est pas trop encombrant ni désagréable à porter sur de courtes randonnées et convient bien aux treks légers. Il montre ses limites s’il doit porter une tente, un sac de couchage et plusieurs jours de nourriture.

  • Le sac à dos de 40 à 65 litres

    est idéal pour les Grandes Randonnées et les treks en autonomie. Il peut contenir tout le nécessaire pour vivre plusieurs jours voir semaines de randonnée, y compris un sac de couchage, une tente, de la nourriture et des ustensiles de cuisine. Il est peu pratique pour les petits treks car il pèse assez lourd à vide et est souvent rigide pour avoir un bon maintien au niveau du dos.

  • Le sac à dos de plus de 65 litres

    est destiné aux aventuriers en quête d’expéditions de plusieurs semaines ou même plusieurs mois. Il peut accueillir tout l’équipement nécessaire pour survivre une longue période dans la nature, y compris des outils comme une hache, de la corde, des ustensiles de cuisine avancés comme une poêle et bien plus encore. Cependant, ce sac est très encombrant et lourd à vide, ce qui le rend pratique uniquement pour les grands treks pour lesquels une quantité importante d’équipement doit être transportée. Il nécessite une forte capacité de portage et de condition physique pour être porté confortablement sur de longues distances.

C’est quoi un sac à dos de randonnée technique ?

Un sac à dos technique est un sac à dos qui a été conçu pour être pratique et optimisé, notamment pour la randonnée et le trek. Un sac à dos classique comporte en général une poche de rangement unique et parfois un ou deux autres petits compartiments, mais rarement plus car pour la vie de tous les jours cela convient très bien. Par contre, en randonnée, et surtout en trek, nous devons porter beaucoup de matériel différents, de tailles et d’utilités variées, le sac peut être mis à rude épreuve (pluie, soleil, frottement par terre, port de charges assez lourdes), il est porté plusieurs heures par jour… un sac à dos classique n’est pas du tout adapté aux activités outdoor ! C’est pourquoi un sac à dos technique comporte de nombreuses fonctionnalités pour ranger et transporter confortablement le matériel nécessaire pour le trek, comme des compartiments séparés, des bretelles rembourrées et réglables, des sangles de compression, une poches spéciales pour l’eau et le sac de couchage, pour le matériel de toilette et les bâtons de randonnée, des poches facilement accessibles pour des snacks, et encore d’autres caractéristiques utiles pour une utilisation en extérieur. Il est aussi généralement fabriqué avec des matériaux durables, renforcés et résistants à l’eau pour assurer une longue durée de vie.

Le choix d’un sac à dos pour le trek se fait donc d’abord par son litrage en estimant une fourchette de capacité de portage par rapport au trek préparé, puis par rapport à sa technicité en fonction du besoin, des offres sur le marché et des prix. Entre deux sac à dos de randonnée avec un volume proche, il est souvent préférable de choisir le sac à dos plus technique et un peu moins volumineux, car la technicité rend le volume plus efficient.

Quel sac de couchage pour faire un trek en autonomie ?

Si tu souhaite faire un trek ou une Grande Randonnée en autonomie en dormant dehors, que ce soit en bivouac, à la belle étoile, en hamac ou en tarp, il te faudra un sac de couchage adapté. Mais adapaté à quoi ? Et bien à ton trek, ta condition physique, la température minimale que tu rencontreras, la météo, ton sexe, tes préférences, ton budget… Autant de paramètres difficile à mettre ensemble lorsqu’on ne connaît pas bien les sacs de cocuchages techniques pour le trek en autonomie. Nous avons spécialement fait un guide complet sur le sujet.

Quel matériel emporter en rando ou trek ?

Le matériel à emporter durant ton trek ou ta Grande Randonnée dépendra bien entendu de ta manière de réaliser l’itinéraire. Il y a tout de même des indispensables qu’il faut globalement toujours emporter avec soi lorsque l’on fait une Grande Randonnée ou un trek.

Checklist du matériel à prendre lors d’un trek ou une Grande Randonnée

Comment gérer et optimiser la nourriture en trek ?

L’optimisation de la nourriture en trek passe par 3 paramètres: le poids, le volume et les apports nutritionnels. Pour les apports nutritionnels, il suffit de se renseigner sur les aliments qui apportent le plus de protéines, de calories et de glucides (les aliments cités ci-dessous correspondent à ces critères). Le poids et le volume de la nourriture s’optimisent en privilégiant des aliments secs car les aliments gorgés d’eau pèsent plus lourds, prennent plus de place et périment plus rapidement. Les aliments secs peuvent l’être de manière naturelle, déshydratée ou lyophilisée.

  • Les aliments secs naturellement pour le trek

    : Ces aliments ont l’avantage d’être communs, pas chers, très nutritifs et peu encombrants. C’est la base si tu souhaites partir faire un trek en autonomie en portant ta propre nourriture. On peut notamment citer le riz, les pâtes, les lentilles ou la semoule pour les repas. On mentionnera également les oléagineux tels que les amandes, noix de cajou, noix de pécan, noisettes, très appréciés pour leurs apports nutritionnels, ils sont cependant assez chers. Les inconvénients pour ces aliments secs à cuire sont qu’ils ont un temps de cuisson élevé, surtout le riz et les lentilles. Il faut compter environ 8 à 12 minutes de cuisson à l’eau bouillante, ce qui fait utiliser beaucoup de combustible (gaz, essence, alcool). Mangés seuls, ils sont relativement fades, sur la durée ils deviennent très peu appétissants, la technique pour pallier ça est d’assaisonner ses plats avec du sel, des herbes, ou d’utiliser des soupes en poudre pour les cuire dans l’eau et donner du goût à ses plats.

  • Les aliments déshydratés pour le trek

    : Ces aliments déshydratés ont pour avantages d’être moins encombrants, plus légers et pourissent plus lentement, ce qui très pratique pour être emportés durant un trek ou une Grande Randonnée. On peut notamment citer les fruits secs (raisins, bananes, baies de goji, pommes…), la viande séchée et les soupes en poudre (très pratiques pour assaisonner ses repas). Ils sont un apport d’énergie d’appoint très pratique et efficace. Ils ont cependant le désavantage de coûter plus chers que des fruits non déshydratés. Bien qu’il soit tout à fait possible de déshydrater soi-même ses propres fruits, viandes ou même légumes grâce à un déshydrateur.

  • Les aliments lyophilisés pour le trek

    : Les plats lyophilisés sont les plus optimisés, ils gardent un maximum de valeurs nutritionnels (plus que les aliments déshydratés), ne pèsent pas beaucoup pour leur apport énergétique, sont des plats élaborés avec du goût (pâtes au fromage, à la bolognaise, à la crème, couscous…) et ne nécessitent que d’eau chaude à verser pour être mangeables. Leur gros désavantage par contre est leur prix beaucoup plus élevé que les aliments traditionnels !

Grâce à tous ces conseils sur la préparation des ton matériel, vêtements et nourriture pour le trek, tu devrais être en mesure de comprendre et gérer toi-même ce que tu emporteras durant ta prochaine sortie en nature ! Nous n’avons volontairement cité aucune marque car l’idée est que tu apprennes la manière de préparer son matériel de trek, afin que tu puisses faire tes propres recherches et trouver l’équipement qui te correspond le mieux.

Note supplémentaire: dans l’élaboration de ton équipement de randonnée ou via ton expérience tu sera confronté au fatidique poids de ton sac à dos. Il est très important de savoir l’optimiser, bien que souvent l’optimiser est gage de perte de confort. Il existe un type de randonnée qui s’appelle la randonnée ultra légère. Ses adeptes poussent l’optimisation du poids de l’équipement à son maximum, passant par la découpe au millimètre du matelas de sol, à l’achat d’un sac spécifiquement léger, à la comparaison du moindre gramme de chaque équipement, etc. Il peut être intéressant pour toi de te renseigner sur cette pratique, que ce soit pour orienter tes achats ou comprendre comment optimiser le poids de son sac à dos en trek.

Se préparer physiquement pour un trek ou une Grande Randonnée

Tous les treks n’exigent pas les mêmes conditions physiques, il faut adapter sa préparation en fonction du trek préparé. Un trek sur un terrain plat est moins exigeant physiquement qu’un trek en montagne, mais nécessite néanmoins un entraînement pour ne pas être trop difficile ou subi. Bien que le corps soit très fort pour s’adapter à l’effort et qu’avec très peu de condition physique il est tout à fait possible de se lancer dans le trek, nous ne te conseillons pas de partir sans entraînement. D’une part pour que tu puisses apprécier au maximum ton aventure, et d’autre part parce qu’une mauvaise condition physique augmente les risques de blessure, ce qu’il est préférable d’éviter ! Voici un guide complet sur la préparation physique d’un trek ou d’une Grande Randonnée en montagne :

Quelles parties du corps entraîner pour un trek en montagne ?

  • Préparer les jambes à un trek en montagne:

    La partie du corps la plus sollicitée pendant un trek ou une Grande Randonnée est bien entendu la partie basse, celle des jambes. Ce sont elles qui t’emmèneront à destination avec plus ou moins de difficulté et de douleurs ! Une randonnée consiste à parcourir des kilomètres en marchant, il est donc logique de savoir marcher plusieurs heures avant de s’aventurer sur un grand itinéraire. La subtilité des treks en montagne, c’est la présence de dénivelé, positif ET négatif ! Le plus redouté est le dénivelé positif de part son exigence physique et cardio, mais généralement c’est le dénivelé négatif qui surprend les débutants. Plus la pente de dénivelé est importante, plus elle est exigeante et se fait sentir.

    • Le dénivelé positif: il met surtout à rude épreuve les cuisses, les mollets, le cardio et les lombaires.
    • Le dénivelé négatif: il met surtout à rude épreuve les articulations des genoux, les cuisses et les abdos.
  • Préparer les trapèzes à une longue randonnée:

    Les trapèzes peuvent devenir très douloureux à cause du sac à dos s’ils ne sont pas musclés et/ou habitués à supporter ce genre d’effort sur la longueur, surtout avec un poids de sac élevé. Dans la vie de tous les jours, pour la plupart des personnes, les trapèzes sont très peu sollicités. Le fait de leur imposer le port d’un sac à dos plus ou moins lourd durant plusieurs journées entières les rendra douloureux et le port du sac pourra devenir un supplice. A savoir qu’un bon sac à dos avec des lanières de bonne qualité et rembourrées réduit les risques de douleurs.

  • Préparer les abdos et les lombaires pour le trek:

    Le dos supporte le sac qui tire le corps vers l’arrière avec son poids, pendant que les abdos ainsi que les lombaires (les muscles dans le bas du dos) contrebalancent afin de maintenir cet équilibre constant. Plus le sac sera lourd, plus l’effort sera exigeant. Et plus la pente de dénivelé positif sera élevée, plus il faudra pencher le haut du corps vers l’avant pour garder un centre de gravité permettant d’avancer et d’être équilibré. Les lombaires seront alors davantage sollicités à ce moment, en montée. A contrario, plus la pente de dénivelé négatif sera élevée, plus il faudra empêcher le corps de tomber vers l’avant, ce seront plutôt les abdos qui seront sollicités.

  • Préparer le cœur au dénivelé de la montagne:

    Le cœur est un muscle qui se travaille, au même titre que les autres. C’est lui qui pompe et fait circuler le sang dans toutes les parties du corps. Si le sang ne circule pas correctement, les muscles auront du mal à performer et donner leur plein potentiel. En somme, si le cœur n’est pas assez performant, il montrera ses limites lors des montées qui demandent plus d’efforts, donnant lieu très vite à l’essoufflement !

  • Préparer les pieds à un trek:

    Ils peuvent te faire vivre un enfer s’ils ne sont pas habitués aux longues distances de marche et/ou si tes chaussettes/chaussures ne sont pas de bonne qualité ou adaptées à tes pieds. Ampoules, ongles noirs, douleurs aux talons, à la voûte plantaire… Si à chaque pas tes pieds te font souffrir, tu peux facilement imaginer à quel point cela est embêtant sur un trek !

  • Préparer le corps à la marche en montagne:

    Plus que tous les éléments précédents, c’est le corps dans sa globalité qu’il faut préparer. Un corps en mauvaise santé aura du mal à s’adapter à l’effort du trek. Note particulière pour les personnes en surpoids qui doivent porter un “poids supplémentaire” très pénalisant physiquement lors des montées, et d’autant plus traumatisant pour les articulations des genoux lors des descentes.

Quels exercices pour s’entraîner au trek en montagne ?

  • Marches de longues distances régulières (si possible avec un sac à dos du même poids que celui que tu emporteras en trek)
  • Course à faible intensité sur de longues distances pour renforcer les genoux et chevilles
  • Course à haute intensité sur de petites distances pour renforcer le cœur et la puissance des jambes
  • Squats pour renforcer les cuisses et fessiers (plutôt axé endurance)
  • Fentes pour renforcer les cuisses et fessiers
  • Chaise contre le mur pour renforcer les cuisses
  • Gainages pour renforcer les abdominaux et lombaires

Les moyens de transports pour aller faire un trek ou un GR®

Pour les amateurs de randonnée et de trekking, il est nécessaire de savoir comment se rendre à son point de départ de trek, car cela peut être plus ou moins difficile selon les endroits. Il existe plusieurs moyens de transport pour aller faire un trek ou un GR®. Chacun d’entre eux a ses avantages et ses inconvénients, il convient donc de choisir celui qui convient le mieux à ses besoins.

  • La voiture: Le plus pratique et le plus rapide est de se rendre à son point de départ en voiture personnelle. Encore faut-il avoir le permis ou quelqu’un en mesure d’amener à destination. La voiture permet de transporter tout l’équipement nécessaire pour la randonnée et d’avoir une certaine flexibilité quant à l’horaire d’arrivée et de départ. Cependant, il peut être difficile de se garer dans certaines zones rurales, surtout en haute saison, et les frais d’essence peuvent être élevés. Il peut y avoir un problème en altitude s’il y a de la neige sur les routes où s’il neige entre l’arrivée et le départ.
  • Le bus: Le bus est le moyen de transport le plus économique pour se rendre dans certaines zones rurales. Cependant, les horaires et destinations peuvent être limités et les routes sinueuses et désagréables pour les personnes souffrant de mal de mer. Le bus met généralement plus de temps que la voiture à arriver à destination et est peu confortable (beaucoup de personnes, peu de pauses, sièges étroits) surtout sur de grandes durées.
  • Le train: Le train est un moyen de transport pratique pour se rendre dans certaines zones rurales, car il est plus rapide et plus confortable que le bus. Cependant, il est bien plus cher et les horaires peuvent aussi être limités, il peut être difficile de transporter tout l’équipement nécessaire pour la randonnée.
  • L’avion: L’avion est de moins en moins cher, parfois même plus économique que le train ! Si tu voyages à l’étranger pour faire un trek ou un GR®, l’avion peut être le moyen de transport le plus pratique. Cependant, c’est le moyen de transport le plus polluant si tu souhaites faire attention à ton empreinte carbone. Attention, car il peut y avoir des restrictions quant à l’équipement que tu peux transporter en cabine (poids, volume, interdiction de certains matériels) et les bagages en soute peuvent revenir à cher.
  • Le covoiturage: Cela peut être une option pratique et économique pour se rendre à une destination de trek ou de GR®. Le covoiturage peut te permettre de partager les coûts de voyage avec d’autres randonneurs et de rencontrer de nouvelles personnes. Il est important de s’assurer de voyager avec des conducteurs fiables et de planifier à l’avance pour éviter les déceptions. Il existe de nombreux sites web et applications de covoiturage en ligne qui peuvent t’aider à trouver des conducteurs pour ton voyage.
  • Le stop: Il est également possible de faire du stop pour se rendre à un départ de trek ou de GR®. Cependant, cela peut être moins fiable que les moyens de transport mentionnés précédemment, car il dépend entièrement de la générosité des conducteurs, il ne vaut mieux pas avoir une heure précise d’arrivée. C’est une option plus écologique et gratuite, mais il est important de planifier suffisamment à l’avance pour ne pas se retrouver dans une situation difficile. Il est préférable de se renseigner sur les conditions de sécurité locales et de ne jamais accepter de monter dans un véhicule avec un conducteur qui semble dangereux ou peu fiable. Il faut savoir s’adapter en temps réel et réfléchir aux options d’itinéraire proposées par les conducteurs, parfois il vaut mieux refuser un stop qui amènerait dans un endroit difficile à quitter en stop !

Chacun de ces moyens de transport ont des avantages et inconvénients. Il faut bien penser que certains treks n’ont pas le même point de départ et d’arrivée. Les moyens de transports peuvent très bien être combinés et être différents entre l’aller et le retour. Tu peux te rendre au départ du trek en te faisant déposer par une connaissance et repartir en bus depuis l’arrivée, ou bien prendre l’avion jusqu’à un aéroport puis faire du stop pour te rendre au départ. C’est à toi de déterminer ce qui est le mieux, le plus pratique, le plus rapide, le plus fun et/ou le plus économique !

Les règles à suivre en nature

Ce n’est pas parce que nous sommes en nature qu’il n’y a plus de règle, au contraire ! Voici donc une petite liste des règles à suivre en nature afin d’avoir un minimum d’impact de ton passage.

  • Respecter la faune et la flore: Cela va de soi, mais il faut éviter de déranger les animaux et les plantes. Mis à part en cas de nécessité ou de survie, ne pas cueillir les fleurs sauvages, ne pas toucher aux nids d’oiseaux, préférer les sentiers et chemins balisés afin de préserver la nature intacte, ne pas faire trop de bruit dans les endroits très naturels et isolés pour ne pas déranger les animaux.
  • Emporter ses déchets: ne rien laisser derrière soi (c’est pourquoi il faut toujours emporter au moins un sac poubelle en trek), idéalement ramasser les déchets des autres si possible, effacer les traces de son passage si un abri ou un feu ont été construits par exemple.
  • Respecter les autres randonneurs: être courtois, ne pas les déranger, les laisser profiter de la nature en paix, ne pas mettre de musique ni être trop bruyant.
  • Éviter de faire du feu: les feux de camp peuvent causer des incendies s’ils ne sont pas bien maîtrisés ou éteints, renseigne-toi bien sur la manière de faire mais surtout d’éteindre un feu pour éviter des catastrophes involontaires.
  • Respecter les interdictions: certains endroits peuvent être interdits d’accès pour des raisons de sécurité ou pour protéger la nature, alors il faut respecter ces interdictions.

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