Calculateur d'étapes de GR

Comment préparer ton trek ou ta Grande Randonnée: le guide complet

Tu rêves de partir à l’aventure sur plusieurs jours en pleine nature ? Avant de t’élancer sur les sentiers pour un trek ou pour parcourir l’un des mythiques chemins de Grande Randonnée (GR®), une bonne préparation s’impose. Un itinéraire bien préparé te permettra de profiter pleinement de l’expérience, d’éviter les galères et d’assurer ta sécurité. Pas d’inquiétude : avec les bons conseils, même un débutant peut organiser son périple lui-même.

Dans ce guide complet, nous allons passer en revue toutes les étapes pour préparer ton aventure: le choix de l’itinéraire, l’étude de la météo et du terrain, déterminer l’équipement adapté, l’entraînment physique à prévoir, les moyens de transports possibles, ainsi que les règles à respecter dans la nature. C’est parti !

Trek ou Grande Randonnée : de quoi parle-t-on ?

Avant de plonger dans la préparation concrète, clarifions ce qu’est un trek et ce qu’est une Grande Randonnée (ou GR®), car ces termes sont souvent utilisés l’un pour l’autre. Bien qu’ils désignent tous deux des aventures de marche sur plusieurs jours, il existe quelques différences et particularités.

Le trek, c’est quoi ?

Le terme trek (ou trekking) désigne généralement une randonnée itinérante de plusieurs jours en milieu naturel relativement sauvage. Faire un trek implique de marcher chaque jour, souvent en terrain varié (montagne, forêt, désert…), de dormir en route (sous tente en bivouac, en refuge ou chez l’habitant selon les cas), et de porter soi-même au moins une partie de son équipement. Un trek s’apparente à un défi d’endurance et d’exploration : il peut conduire en altitude ou dans des régions isolées, n’est pas forcément balisé ni préétabli. Certains treks sont connus à travers le monde, par exemple le Laugavegur en Islande, la West Highland Way en Écosse ou encore la Grande Traversée des Lofoten en Norvège. Mais on peut aussi faire un trek en France hors des sentiers officiels, en traçant son propre itinéraire.

Une Grande Randonnée, c’est quoi ?

GR® est une appellation française désignant les sentiers de Grande Randonnée, des itinéraires balisés de longue distance. Les GR® sont des chemins officiels reconnus et entretenus par la Fédération Française de Randonnée Pédestre. Ils sont marqués par un balisage blanc et rouge bien connu des randonneurs. Suivre un GR®, c’est parcourir un itinéraire déjà tracé, qui traverse souvent des paysages variés (montagnes, littoraux, forêts, campagnes) et peut s’étendre sur des centaines de kilomètres. Parmi les GR® les plus emblématiques, on peut citer le GR®20 en Corse, réputé pour sa difficulté, le GR®34 qui longe la côte bretonne, ou encore le GR® Tour du Mont-Blanc, qui traverse la France, l’Italie et la Suisse. L’avantage d’un GR®, c’est qu’il offre un cadre défini et rassurant, idéal pour un premier long périple : l’itinéraire est déjà conçu et documenté, avec des étapes possibles, des points d’eau, des hébergements éventuels, etc.

Les appellations GR®, GR® de Pays et Labellisé FFRandonnée® sont des marques déposées. Elles désignent respectivement les itinéraires balisés en blanc-rouge (GR®), en jaune-rouge (GR® de Pays) et les PR (Promenades et Randonnées) identifiables par un macaron spécifique. Toute reproduction non autorisée des itinéraires ou de ces marques est considérée comme une contrefaçon et peut faire l’objet de poursuites.

Points communs et différences

Un trek et une Grande Randonnée partagent le fait de randonner sur plusieurs jours consécutifs et exigent une préparation similaire (choix du parcours, matériel, entraînement…). La différence principale est que les GR® sont des parcours officiels préétablis et balisés, ce qui facilite généralement l’orientation et la logistique, alors qu’un trek peut suivre un itinéraire personnalisé, parfois totalement hors des sentiers battus. Cela dit, même un GR® peut être personnalisé presque autant qu’un trek, car il existe souvent de nombreux sentiers annexes, variantes et sections hors-GR®, officielles ou non, permettant d’adapter l’itinéraire selon tes envies ou contraintes.

Pour un débutant, démarrer sur un GR® connu est souvent plus rassurant, mais rien n’empêche d’en modifier l’itinéraire. Que tu partes en autonomie complète (avec bivouac et équipement porté), en groupe (amis ou guide), ou que tu optes pour des hébergements sur le parcours (refuges, gîtes, campings), chacune de ces pratiques présente ses spécificités. Par exemple, un trek ou un GR® en autonomie offre une grande liberté mais implique un sac plus lourd, tandis qu’une randonnée avec nuitées en refuge nécessite des réservations à l’avance mais permet de marcher avec moins de poids sur les épaules. À toi de choisir la formule la mieux adaptée à ton esprit d’aventure et à ton niveau actuel.

Les étapes pour préparer un trek ou une grande randonnée

Choisir son itinéraire de trek ou de GR®

Le choix de l’itinéraire est logiquement l’étape la plus importante de ta préparation, car tout en dépend : la difficulté physique, le matériel à emporter, la durée du voyage… Pour bien choisir ton parcours de trek ou de Grande Randonnée, plusieurs critères sont à considérer.

Trouver un parcours à ton niveau

Pour une première aventure, il est important d’opter pour un itinéraire à ta portée. Évalue honnêtement ta condition physique et ton expérience en randonnée. Ne vise pas d’emblée un trajet trop ambitieux (par exemple, en tant que pur débutant, mieux vaut éviter de se lancer sur un GR® réputé très difficile comme le GR®20 en Corse). Préfère un parcours raisonnable que tu pourras terminer et qui te donnera envie de continuer sans te dégoûter. Par exemple, tu peux cibler des étapes de moins de 7 heures de marche par jour avec un dénivelé positif inférieur à 1000 mètres, sur une durée de moins d’une semaine pour commencer. Ce rythme permet de fournir un bel effort quotidien sans un épuisement trop conséquent, en tenant compte que tu porteras un sac plus ou moins lourd. Une randonnée moins exigeante te laissera aussi du temps pour apprécier les paysages et récupérer chaque soir. Si tu es déjà entraîné ou sportif régulier, tu peux naturellement envisager des itinéraires plus longs ou plus difficiles que l’exemple proposé ci-dessus. Toutefois, un débutant ne devrait pas dépasser ces recommandations sans prévoir une préparation physique spécifique en amont (on t’explique tout cela un peu plus loin dans l’article). Pour démarrer en randonnée itinérante, la modération est souvent la clé du plaisir et de la progression à long terme.

GR-GO est une ressource incontournable pour faire des recherches sur les itinéraires possibles : la plateforme propose une multitude d’itinéraires officiels de GR® dans toute la France et les DOM. Chaque itinéraire est illustré par des informations rapides à visualiser, toutes les étapes détaillées, des cartes interactives et profils altimétriques, les meilleures périodes pour partir, des suggestions d’étapes journalières, ainsi que de nombreuses autres fonctionnalités. Une fois ton itinéraire choisi, tu peux utiliser GR-GO pour planifier tes étapes de manière réaliste en adaptant les temps de parcours à ton niveau physique, ta vitesse de marche ou la taille de ton groupe et utiliser bien d’autres outils avancés pour t’aider à mieux organiser et personnaliser ton parcours de A à Z.

Pour chaque Grande Randonnée présente sur GR-GO, tu trouveras un Tabloguide qui t’aidera à préparer ton GR®.

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Déterminer une durée et une distance

Réfléchis au nombre de jours dont tu disposes et à la distance totale du parcours. Certains GR® s’étendent sur plusieurs semaines, mais rien ne t’oblige à tout faire d’un coup : tu peux très bien ne réaliser qu’une portion sur quelques jours ou emprunter des variantes raccourcies. De même, un trek peut souvent être modulé en fonction de ton temps disponible. Pour calculer facilement des distances ou durées de marches totales quotidiennes réalistes en fonction du terrain, tu peux utiliser GR-GO : la plateforme permet de visualiser directement les temps de marche entre chaque étape des GR®, adaptés au niveau physique que tu sélectionnes. En général, on parcourt entre 15 et 30 km par jour en randonnée itinérante, mais cette distance peut diminuer significativement en montagne si le dénivelé est important. Souviens-toi qu’une étape n’est jamais seulement une distance sur le papier : 15 km sur du plat ne représentent pas du tout le même effort que 15 km avec 1000 m de dénivelé.

S’informer sur le dénivelé et la difficulté technique

Intéresse-toi au profil du terrain. Combien de dénivelé (montée/descente cumulée) y aura-t-il chaque jour ? Y a-t-il des passages techniques (crêtes vertigineuses, éboulis, névés tardifs, traversées de rivières) ? Pour un premier trek, privilégie des sentiers bien marqués et sans danger technique majeur. Les dénivelés modérés t’aideront à ménager tes genoux et ton souffle. Si tu n’as pas l’habitude du terrain montagneux, évite de planifier des étapes avec plus de 1000 m de montée par jour. Garde en tête que la difficulté d’un trek réside aussi dans l’enchaînement des journées : même un parcours facile devient éprouvant s’il dure très longtemps. Mieux vaut donc un itinéraire un peu plus court où tu termineras en forme, qu’un projet trop ardu qui risquerait de te décourager en cours de route. GR-GO te permet de visualiser le profil altimétrique de tous les itinériares GR® présents sur le site.

Connaître le type de terrain et la saisonnalité

Renseigne-toi sur la nature du terrain et la période idéale pour le parcourir. Un sentier côtier sera très différent d’une haute route alpine. Selon la saison, certains passages peuvent être enneigés ou boueux, des torrents peuvent être gonflés par la fonte des neiges, etc. Par exemple, un itinéraire en moyenne montagne sera agréable en été ou à l’intersaison, alors qu’en plein hiver il serait impraticable sans matériel spécifique. Assure-toi que la période que tu envisages est propice à ce parcours : les hautes altitudes sont plutôt réservées à l’été, tandis que d’autres randonnées plus basses peuvent se faire au printemps ou à l’automne. Cependant, la saison la plus adaptée pour réaliser un itinéraire est généralement celle où il y a également le plus de monde sur les sentiers. Pense aussi à la longueur des journées : partir en septembre signifie des journées plus courtes (il faut arriver au bivouac ou refuge plus tôt sous peine de nuit précoce). GR-GO donne pour chaque itinéraire les informations relatives aux saisons et à la météo sur le parcours afin de déterminer le meilleur mois pour partir.

Utiliser les bonnes sources d’information et outils

Pour bien choisir et planifier ton itinéraire, appuie-toi sur des ressources fiables et adaptées à la randonnée itinérante. Les topoguides de la FFRandonnée sont particulièrement précieux : ils fournissent des descriptions détaillées étape par étape pour la plupart des GR®, accompagnées de cartes précises et d’informations pratiques. En complément, la plateforme GR-GO est idéale pour visualiser facilement le tracé complet d’un GR®, consulter les profils de dénivelé, calculer précisément les temps de marche entre chaque étape (en fonction de ton niveau physique), identifier rapidement les variantes et sections hors-GR® possibles pour personnaliser ton parcours, ou encore bien d’autres fonctionnalités avancées. Appuie toi également sur des retours d’expériences de personnes ayant parcouru un itinéraire que tu prévoies de faire. Ces ressources combinées te permettront de prévoir avec précision chaque journée de marche tout en t’assurant que l’itinéraire est adapté à tes capacités.

Prévoir des alternatives

Un bon randonneur anticipe un plan B. Il est sage d’identifier à l’avance des échappatoires ou variantes plus courtes si jamais tu devais interrompre ton aventure (fatigue, blessure légère, météo difficile) ou même rallonger si tout va très bien. Repère sur la carte où se trouvent les routes, les arrêts de bus ou les villages proches de ton itinéraire, au cas où tu aies besoin de redescendre plus tôt que prévu. Par exemple, sur un GR® long, chaque 2-3 jours il y a souvent une vallée avec un accès routier : ce sont des points de sortie potentiels. Cela ne veut pas dire que tu vas les utiliser, mais c’est rassurant de savoir que tu n’es pas obligé d’aller jusqu’au bout coûte que coûte.

Étudier la météo et la topographie en randonnée

La réussite de ton aventure dépend aussi de ta capacité à composer avec la météo et le terrain. Étudier la météo en amont te permettra d’adapter ton itinéraire et ton équipement aux conditions que tu rencontreras, tandis que comprendre la topographie t’aidera à anticiper les difficultés du parcours.

S’informer sur la météo avant de partir

Renseigne-toi sur le climat de la région que tu vas traverser à la période choisie. Y a-t-il une saison des pluies ou des orages fréquents l’après-midi en été ? Des risques de neige tardive au printemps ou de premières neiges à l’automne ? Par exemple, dans les Alpes en juillet-août, les orages sont assez courants en fin de journée, tandis qu’en plein été dans le sud méditerranéen la chaleur peut être intense en milieu de journée. Consulte les prévisions météo détaillées quelques jours avant le départ pour affiner ce que tu emporteras. GR-GO permet d’obtenir les prévisions météorologiques sur 7 jours dans les villes situées sur chaque itinéraire. Pendant le trek, si possible, continue de te tenir informé de l’évolution du temps (certaines zones ont du réseau téléphonique, ou bien demande aux gardiens de refuge qui reçoivent la météo). Sois prêt à ajuster ton plan en fonction de la météo : par exemple, partir plus tôt le matin pour éviter les orages de l’après-midi, ou prévoir une journée de repos/abri si une grosse tempête est annoncée.

Prévoir en fonction de la saison

  • Au printemps, la météo est plus changeante, alternant journées chaudes et froides, pluie et soleil. La principale difficulté concerne l’enneigement : en montagne, tu peux rencontrer de la neige à des altitudes moyennes (parfois dès 1500 mètres) jusqu’en mai, voire juin, selon l’exposition des sentiers. Plus tu t’approches de l’été, plus la limite de l’enneigement remonte progressivement avec la fonte des neiges. À l’inverse, plus tu es proche de l’hiver, plus cette limite descend. L’exposition (face nord, sud, est ou ouest) joue également un rôle important dans la présence et la qualité de la neige : une pente orientée nord restera enneigée bien plus longtemps, même à altitude équivalente. Pense donc à bien te renseigner sur les conditions locales avant ton départ, en prenant en compte à la fois l’altitude, l’exposition des versants, les températures récentes et prévues, ainsi que l’ensoleillement. Attention aussi aux sentiers enneigés et verglacés au printemps : une simple couche fine de neige tassée et gelée peut transformer un chemin habituellement facile en véritable patinoire dangereuse sans crampons adaptés.
  • En été, tu bénéficieras de journées longues, généralement d’un climat stable et de températures agréables en montagne, facilitant les randonnées en altitude. Mais attention : cette période est aussi synonyme d’orages fréquents en fin de journée, notamment dans les massifs montagneux. De plus, certaines régions peuvent subir des vagues de chaleur, rendant les marches difficiles sur les sentiers exposés en milieu de journée. C’est également à cette période que les sentiers sont les plus fréquentés.
  • En automne, les paysages offrent des couleurs magnifiques et les sentiers sont généralement moins fréquentés. Mais attention, les journées raccourcissent vite, la météo devient plus instable et les nuits peuvent être très fraîches, surtout en altitude. Dès octobre, les premières chutes de neige peuvent apparaître à moyenne altitude, rendant les conditions plus délicates à anticiper. C’est une excellente saison alternative à l’été, plus calme et douce, mais aussi plus incertaine au fur et à mesure de l’approche de l’hiver.
  • L’hiver, quant à lui, est généralement déconseillé pour les treks ou les GR® de montagne. La neige, souvent abondante dès les basses altitudes, impose des conditions spécifiques : nécessité d’avoir des compétences en raquettes ou en ski de randonnée, matériel technique lourd, gestion du froid extrême, et surtout des risques accrus liés aux avalanches. À moins d’être expérimenté ou accompagné par un professionnel, mieux vaut privilégier une période plus clémente.

Analyser la topographie et la navigation

Étudier la carte topographique de ton itinéraire est une bonne habitude. Repère les courbes de dénivelé pour visualiser les montées et descentes, identifie les cols, sommets ou vallées que tu vas franchir. Un coup d’œil sur le profil altimétrique te donnera une idée des efforts à fournir chaque jour. Anticipe les portions potentiellement délicates : un passage de crête exposé au vent, une traversée de pierrier où il faut être plus attentif, une étape très longue sans point d’eau intermédiaire… Tu peux prendre note de ces éléments pour ne pas être pris au dépourvu une fois sur place. Si tu utilises une application GPS ou un tracé GPX (GR-GO propose des tracés GPX officiels avec variantes, en sens inverse et personnalisés), charge-le à l’avance dans ton téléphone afin de t’orienter plus facilement. Et si possible, imprime une carte papier (présente dans les topoguides) et éventuellement la boussole : en montagne, la batterie peut te faire défaut ou le signal GPS peut être capricieux. Savoir lire une carte est une compétence précieuse pour tout trekkeur autonome.

Adapter l’itinéraire aux conditions

En croisant les infos météo et topographiques, tu peux peaufiner ton plan. Par exemple, si tu vois qu’une étape te ferait passer par un col très haut et que la météo prévoit du mauvais temps ce jour-là, anticipe une solution (attendre une fenêtre météo, ou emprunter un sentier alternatif plus bas si possible). De même, s’il a beaucoup plu les jours précédents, tu peux t’attendre à des ruisseaux gonflés ou à un terrain glissant : redouble de prudence ou modifie un peu l’étape pour éviter un gué difficile. La clé est de rester flexible et de toujours prioriser la sécurité sur le plan initial. Les montagnes (et la nature en général) imposent leurs règles : il faut savoir composer avec elles.

Préparer son équipement pour le trek et les GR®

Un trek réussi passe par un équipement adéquat et complet. L’objectif est de ne rien oublier d’important tout en évitant de porter des choses inutiles. Voici comment préparer ton matériel de randonnée itinérante, et une checklist pour t’aider à faire ton sac sans omission.

Le sac à dos : comment bien le choisir ?

Ton sac à dos sera ton principal allié durant toute ta randonnée. Il doit être soigneusement choisi, à la fois pour sa taille (le litrage) et sa technicité. Ces deux critères dépendront directement du type d’aventure que tu prévois, de sa durée et de ton autonomie.

Quel litrage de sac à dos choisir ? La capacité d’un sac à dos s’exprime en litres. Ce volume doit être adapté à la quantité de matériel, d’équipement et de nourriture que tu emporteras. Pour déterminer le litrage idéal, tu dois donc tenir compte de plusieurs paramètres :

  • La durée de ta randonnée (combien de jours pars-tu ?)
  • Ton niveau d’autonomie alimentaire (est-ce que tu transportes toute ta nourriture pour plusieurs jours, ou bien peux-tu te ravitailler en chemin ?)
  • Ton mode d’hébergement (vas-tu dormir en bivouac sous tente, en refuge, en gîte, ou en hôtel ?)
  • Le matériel de confort nécessaire (vas-tu porter un sac de couchage, un matelas, un réchaud, une tente ?)

Voici une estimation générale des litrages adaptés selon les situations :

  • Moins de 25 litres : idéal pour des randonnées courtes à la journée ou sur deux jours maximum avec nuit en refuge. Il est léger et compact, agréable à porter, mais très limité dès qu’il s’agit d’emporter du matériel supplémentaire (sac de couchage volumineux, tente, plusieurs jours de nourriture).
  • 25 à 40 litres : parfait pour des randonnées de 2 à 4 jours. C’est le format polyvalent par excellence, suffisant pour contenir nourriture, eau, vêtements et matériel léger (petit sac de couchage, réchaud compact). Ce type de sac montre néanmoins rapidement ses limites dès que tu envisages une autonomie totale sur plusieurs jours avec tente et équipement complet.
  • 40 à 65 litres : c’est la taille idéale pour des randonnées itinérantes en autonomie complète de plusieurs jours à plusieurs semaines. Tu pourras y ranger facilement ton sac de couchage, ta tente, tes repas lyophilisés ou déshydratés, ton matériel de cuisine, ainsi que des vêtements adaptés aux changements de météo. À vide, il sera forcément plus lourd et rigide qu’un petit sac, mais il offrira un meilleur maintien et une organisation optimale pour une randonnée de plusieurs jours.
  • Plus de 65 litres : destiné aux grandes expéditions de plusieurs semaines, voire plusieurs mois en totale autonomie. Ce format te permet d’emporter un équipement complet pour survivre longtemps loin de tout ravitaillement (tente robuste, matériel d’alpinisme, outils spécifiques, grande quantité de nourriture). Attention cependant : ces grands sacs sont très encombrants, lourds à vide et demandent une excellente condition physique pour être portés confortablement.

Ces recommandations de litrage restent des repères généraux. Sache qu’un sac à dos technique de 35 litres peut parfois être plus efficace qu’un sac classique de 45 litres, car il offre un meilleur rangement interne, plus pratique et compact.

Qu’est-ce qu’un sac à dos technique ? Contrairement à un sac à dos classique, destiné à un usage urbain ou quotidien (souvent constitué d’un seul grand compartiment principal), un sac à dos technique a été spécialement pensé pour la randonnée et le trek. Il présente des caractéristiques spécifiques, permettant de transporter efficacement tout l’équipement nécessaire à l’aventure :

  • Multiples compartiments et accès : poches séparées pour le sac de couchage, les vêtements humides, ou les affaires de toilette, pour mieux organiser le rangement et retrouver facilement tes affaires sans tout défaire.
  • Poches extérieures accessibles : pour ranger rapidement ton matériel essentiel (carte, gourde, encas, veste de pluie, lampe frontale, crème solaire) sans devoir enlever ton sac à dos.
  • Bretelles ergonomiques rembourrées et ajustables : pour répartir confortablement le poids sur tes épaules et éviter les douleurs après plusieurs heures de marche.
  • Ceinture ventrale large et ajustable : elle reporte la majeure partie du poids sur tes hanches (idéalement 70-80 %), réduisant la fatigue des épaules et du dos.
  • Sangles de compression et de rappel de charge : pour ajuster parfaitement ton sac à ton dos, stabiliser la charge et maintenir son équilibre, notamment en terrain accidenté.
  • Conception solide et durable : fabriqué avec des matériaux résistants aux intempéries et à l’abrasion (frottements contre les rochers ou le sol).
  • Compatibilité avec une poche d’hydratation : pour s’hydrater facilement sans avoir à sortir une gourde du sac.
  • Supports pour bâtons de randonnée, matelas, ou piolet : pour accrocher ton matériel technique en extérieur.

Comment bien régler et organiser son sac à dos ? Une fois que tu as choisi ton sac à dos, prends le temps de le régler précisément à ta morphologie, chargé avec du poids réel (similaire à ce que tu porteras durant le trek). Voici quelques conseils pratiques :

  • Le bas du sac doit reposer au-dessus des hanches, et la ceinture ventrale doit être serrée confortablement (mais fermement) sur le haut du bassin.
  • Les bretelles doivent épouser la forme des épaules sans les comprimer. Si le poids repose trop sur les épaules, ajuste la ceinture ventrale pour mieux répartir la charge.
  • Les sangles de rappel de charge (en haut des bretelles) servent à rapprocher la charge de ton dos et à stabiliser le sac. Resserre-les modérément pour éviter que le sac ne tire vers l’arrière.
  • Place les affaires les plus lourdes et denses (tente, nourriture, réchaud) au plus près du dos et en bas/milieu du sac, pour assurer un bon équilibre.
  • Range les vêtements et le matériel léger autour et au-dessus des objets lourds.
  • Mets les affaires dont tu as souvent besoin (gourde, coupe-vent, snacks, carte) dans les poches latérales et accessibles facilement sans enlever le sac.
  • Protège tes affaires de la pluie avec une housse imperméable externe, ou des sacs étanches internes (ou sacs poubelles solides), surtout en montagne où la météo change rapidement.

Le choix d’un sac à dos de trek ou pour un GR® dépend donc de ton itinéraire, de ton autonomie et de ton équipement nécessaire. La règle à retenir est simple : mieux vaut privilégier un sac légèrement plus petit, mais technique et confortable, plutôt qu’un grand sac volumineux qui deviendra vite encombrant et inconfortable. Le confort en randonnée dépend en grande partie d’un sac à dos bien choisi, organisé et réglé : n’hésite pas à prendre du temps pour bien le sélectionner, car il t’accompagnera fidèlement tout au long de ton aventure !

Comment choisir ses vêtements de trek ?

Pour gérer efficacement les changements de météo et d’intensité de l’effort, il existe une méthode très efficace et adoptée par tous les randonneurs expérimentés : la règle des trois couches. Cette méthode permet de superposer trois types de vêtements différents, chacun ayant une fonction précise :

  • Première couche : respirante, à même la peau. Cette couche est essentielle car elle évacue rapidement ta transpiration, te permettant ainsi de rester au sec et d’éviter les sensations désagréables d’humidité et de froid. Elle doit être confortable car elle est directement en contact avec ta peau.
    Exemples : t-shirt technique (manches courtes ou longues), sous-vêtement technique.
    Matières idéales : laine mérinos, polyester, polyamide.
    À éviter : le coton, car il retient l’humidité et sèche très lentement.

  • Deuxième couche : isolante, pour conserver la chaleur. Cette couche intermédiaire te garde au chaud tout en évacuant l’humidité vers l’extérieur. Elle emprisonne l’air pour créer une isolation thermique efficace tout en restant respirante. Selon la température, cette couche peut être plus ou moins épaisse.
    Exemples : polaire légère, polaire épaisse, doudoune compacte en duvet ou synthétique, gilet sans manches.
    Matières idéales : polaire synthétique, laine mérinos épaisse, duvet naturel (pour les environnements très froids).

  • Troisième couche : protectrice contre la pluie, le vent et la neige. Cette dernière couche te protège contre les éléments extérieurs (pluie, vent, neige), tout en restant la plus respirante possible pour éviter que la transpiration ne stagne. Cette couche peut être portée ou retirée facilement selon les conditions météorologiques et l’intensité de l’effort.
    Exemples : veste imperméable et coupe-vent (type membrane Gore-Tex ou similaire), veste légère coupe-vent.
    Matières idéales : tissus techniques imper-respirants (Gore-Tex, membranes similaires), nylon déperlant léger.

Important : Généralement, plus un vêtement est imperméable, moins il est respirant. Apprends à moduler les couches en fonction de la météo et de ton effort. Par beau temps, tu pourras porter seulement la première couche. Par temps frais, ajoute la deuxième couche isolante. Par temps froid, venteux ou pluvieux, porte les trois couches en veillant à réguler la température corporelle en ouvrant ou retirant la deuxième/troisième couche dès que nécessaire.

Et pour le bas du corps ? Tu as généralement trois options principales pour habiller tes jambes :

  • Pantalon de randonnée classique : solide, polyvalent, souvent stretch, et parfois convertible en short. Idéal pour la plupart des conditions car il protège contre les frottements, les ronces, le froid léger et sèche rapidement. 
  • Legging technique (ou collant thermique) : confortable, léger, respirant, et chaud (notamment en laine mérinos). Tu peux le porter seul ou sous un pantalon quand il fait froid ou humide.
  • Short de randonnée : parfait par temps chaud, apporte liberté et fraîcheur, mais protège moins contre les éléments extérieurs (branches, insectes, coups de soleil).
  • Prévois aussi éventuellement un surpantalon imperméable léger si ton itinéraire prévoit de fortes pluies ou des conditions froides en montagne.

Combien de vêtements de rechange emporter ? La question du poids et du confort est déterminante. Prendre trop de vêtements alourdit ton sac inutilement, mais en avoir trop peu impacte ton confort personnel et ton moral au fil des jours. Voici un juste équilibre à viser :

  • Sous-vêtements et t-shirts de rechange : prévois au moins un ou deux t-shirts techniques propres supplémentaires pour alterner et laver l’autre au bivouac. Même chose pour les sous-vêtements (2 ou 3 au maximum suffisent pour plusieurs jours).
  • Chaussettes de randonnée : emporte 2 ou 3 paires de chaussettes techniques (en mérinos ou synthétiques) pour pouvoir alterner chaque jour, les laver, et limiter ainsi les risques d’ampoules et de mauvaises odeurs.
  • Vêtements confortables pour le soir : réserve une tenue légère et propre spécialement pour le bivouac ou le refuge (t-shirt sec, short, leggings léger), ce qui te donnera du confort et du repos après une longue journée de marche.
  • Accessoires anti-froid : même en été en montagne, prévois un bonnet léger, des gants fins ou doublés, ainsi qu’un tour de cou ou un buff. Les nuits fraîches ou les départs matinaux en altitude justifient souvent ces petits accessoires très utiles.

Résumé de ton équipement type pour plusieurs jours de randonnée :

  • Haut : 1 à 3 t-shirts techniques, une polaire ou doudoune légère, une veste imperméable et coupe-vent.
  • Bas : pantalon ou legging technique, surpantalon imperméable (optionnel), short de rando (optionnel selon météo).
  • Accessoires : 2 ou 3 paires de chaussettes techniques, 2 à 4 sous-vêtements, bonnet, gants, tour de cou.
  • Vêtements de bivouac : tenue légère propre dédiée au repos (t-shirt confortable, legging ou short léger, chaussettes chaudes spécifiques pour le soir).

Quelles chaussures pour faire un trek ou une Grande Randonnée ?

Tes pieds vont être mis à rude épreuve tout au long du trek : c’est grâce à eux que tu vas parcourir chaque kilomètre. Le choix de tes chaussures de randonnée est donc très important pour que ton aventure se passe dans les meilleures conditions possibles. Mais face à tous les modèles existants (chaussures hautes, basses, minimalistes, imperméables, rigides ou souples, en cuir ou en matière synthétique…), il est parfois compliqué, surtout en tant que débutant, de faire le bon choix. Voici donc les critères clés à prendre en compte pour que tu puisses choisir tes chaussures de trek en toute autonomie :

  • Le type de randonnée et de terrain : Commence par identifier précisément le type de terrain que tu vas traverser : est-ce un sentier facile, principalement plat, en forêt ou en plaine ? Ou bien est-ce un trek en montagne, avec des sentiers caillouteux, accidentés, glissants voire techniques ?
    Pour les terrains accidentés ou alpins, privilégie des chaussures à tige haute : elles assurent un bon maintien de la cheville et possèdent souvent une semelle rigide avec des crampons efficaces contre les glissades. Certaines chaussures permettent même d’ajouter des crampons spécifiques en cas de passages enneigés ou verglacés.
    Sur des sentiers plus faciles ou peu techniques, tu peux opter pour des chaussures à tige moyenne ou basse, souvent plus légères et confortables, idéales sur de longues distances sans gros obstacles.
  • Les conditions météo et climatiques : La météo influencera aussi fortement ton choix. Anticipe les conditions que tu pourrais rencontrer sur ton trek.
    S’il y a risque de pluie fréquente, de traversée de ruisseaux, de zones humides ou de neige, privilégie des chaussures imperméables avec une membrane type Gore-Tex. Elles garderont tes pieds au sec et au chaud.
    En revanche, si tu pars dans une région chaude et sèche ou tropicale, des chaussures imperméables risquent d’être étouffantes : tes pieds respireront mal, tu transpireras davantage et tu risques d’avoir plus d’ampoules. Dans ce cas, des chaussures respirantes, non imperméables, seront plus confortables.
  • Ton poids corporel et celui de ton sac : Le poids total (ton poids corporel + celui de ton équipement) influence directement la sollicitation des pieds, des genoux et des articulations.
    Si tu es plutôt lourd ou que ton sac à dos est conséquent, choisis des chaussures dotées de semelles épaisses avec un bon amorti. Cela absorbera mieux les chocs répétitifs et protégera tes articulations sur la durée.
    À l’inverse, si tu voyages léger et es habitué aux longues distances, tu pourras opter pour des chaussures plus souples et plus légères, facilitant la marche mais offrant moins d’amorti sur les terrains durs ou caillouteux.
  • La robustesse et la souplesse des semelles : Les semelles des chaussures de randonnée varient en rigidité et en souplesse.
    Une semelle rigide est plus durable, protège mieux des pierres pointues, offre une meilleure stabilité, mais limite un peu l’agilité. Elle est parfaite pour les sentiers techniques ou rocailleux.
    Une semelle souple procure plus de liberté de mouvement, de confort immédiat et de sensations du terrain, mais elle s’use plus rapidement et protège moins des irrégularités. Idéale pour des sentiers faciles, de la marche rapide ou légère.
  • Tes chevilles : fragiles ou solides ? Si tu as tendance à te tordre régulièrement les chevilles ou à ressentir des douleurs, privilégie impérativement des chaussures à tige haute qui maintiendront ta cheville en sécurité. Mais attention : des chaussures hautes limitent également la mobilité naturelle de tes chevilles, ce qui les empêche de se renforcer par elles-mêmes. Si tes chevilles sont solides ou si tu souhaites les renforcer progressivement, tu peux envisager des chaussures basses ou moyennes en étant prudent.
  • Ton confort personnel et tes préférences : Le confort doit primer sur toutes les autres considérations. Peu importe les caractéristiques techniques, si tes chaussures ne sont pas confortables, ton trek pourrait devenir très vite pénible. Certains randonneurs expérimentés préfèrent même utiliser des chaussures de trail ou des chaussures minimalistes (barefoot), très légères, flexibles et sans imperméabilité, en acceptant d’avoir parfois les pieds mouillés. Ce choix impose une excellente musculature des chevilles, une bonne expérience de la marche et une vigilance constante sur les chemins accidentés. D’autres choisiront des chaussures hautes, robustes et imperméables pour plus de sécurité et de confort sur le terrain technique.
  • Le critère essentiel : essayer avant de partir ! Peu importe le type de chaussures choisi, ne pars jamais sur plusieurs jours de randonnée avec des chaussures neuves, non testées. Porte-les régulièrement sur des petites randonnées ou dans la vie de tous les jours plusieurs fois avant ton trek pour qu’elles se fassent parfaitement à tes pieds. Cela t’évitera les douleurs, les ampoules, et surtout les mauvaises surprises une fois engagé sur le sentier.
  • Les chaussettes techniques : le complément indispensable. En randonnée, l’association chaussures-chaussettes est primordiale. Pense à prendre des chaussettes spécifiques, confortables et sans coutures gênantes, idéalement en laine mérinos ou fibres synthétiques techniques. Elles limitent les frottements, gardent tes pieds au sec, et réduisent considérablement le risque d’ampoules.
  • Petite astuce pratique : Emporte une paire de sandales légères, tongs ou chaussures souples pour le bivouac ou le refuge, notamment si tu utilises des grosses chaussures rigides pour la marche. Tes pieds respireront après une longue journée de randonnée, et tu récupéreras beaucoup plus vite.

Comment gérer le couchage et le bivouac ?

Si tu pars en autonomie avec nuits en bivouac, équipe-toi pour bien dormir car c’est la clé de la récupération. Il te faudra une tente légère (ou une alternative comme tarp/hamac selon tes préférences, mais pour débuter une petite tente 2 places légère est pratique), un sac de couchage approprié et un matelas de sol pour l’isolation et le confort. Le matelas peut être gonflable (confortable et compact mais attention aux crevaisons) ou en mousse (plus volumineux mais increvable). Tu peux ajouter un petit oreiller gonflable ou improvise avec tes vêtements roulés dans un pull ou un sac étanche. Même en refuge, un drap de couchage (sac à viande) est envisageable pour l’hygiène, n’oublie pas de l’emporter.

Pour le sac de couchage, il t’en faudra un adapté à ton aventure, ta condition physique, la température minimale que tu rencontreras, la météo, ton sexe, tes préférences, ton budget… Autant de paramètres difficile à mettre ensemble lorsqu’on ne connaît pas bien les sacs de cocuchages techniques pour le trek en autonomie. Nous avons spécialement fait un guide complet sur le sujet.

Comment gérer et optimiser la nourriture en trek ?

L’alimentation est ton carburant, ne la néglige pas. Prévois des repas énergétiques et légers. Les classiques des randonneurs en autonomie sont les plats lyophilisés ou déshydratés (il suffit de les réhydrater avec de l’eau bouillante, ils sont légers à porter et assez caloriques). Tu peux aussi composer toi-même tes repas avec des ingrédients secs : semoule, pâtes instantanées, soupes, purée en flocons… agrémentés de protéines et autres nutriments (saucisson, fromage, noix, barres de céréales, chocolat, fruits secs). Pense aux petits encas pour grignoter pendant la marche et éviter les coups de fatigue : fruits secs, amandes, barres énergétiques, etc. Emporte toujours un peu plus de nourriture que le strict minimum, au cas où la journée dure plus longtemps que prévu ou qu’il fasse froid (on consomme plus de calories quand il fait froid). Marcher consomme environ 300 kcal par heure. Randonner, notamment en montagne et en portant un sac à dos plus ou moins lourd, et ce durant plusieurs heures, consomme davantage de calories, donc prends assez de nouritture car tu auras très faim !

Comment gérer l’hydratation en randonnée ?

Ne la néglige surtout pas. Emporte une capacité d’eau suffisante (gourde ou poche à eau d’au moins 1,5 L). Selon la température et l’effort, on recommande de boire 2 à 3 litres d’eau par jour en randonnée, voire plus en cas de forte chaleur. Repère où tu pourras recharger en eau sur ton itinéraire (source, refuge, ruisseau) et pense à traiter l’eau si elle n’est pas garantie potable. Un filtre, des pastilles purifiantes ou un stérilisateur UV t’évitent bien des soucis de santé. Inutile de partir avec 5 L sur le dos si tu trouves des points d’eau régulièrement, mais garde toujours une marge de sécurité et ne vide jamais complètement ta gourde avant d’avoir fait le plein suivant.

Quel matériel pour l’hygiène en trek ?

En trek, on emporte le strict minimum question toilette, mais quelques éléments sont importants pour le moral. Une petite trousse de toilette minimaliste peut contenir : une brosse à dents (coupée en deux pour gagner du poids, les randonneurs aguerris y pensent !), un mini tube de dentifrice, un savon de Marseille ou savon biodégradable multi-usage (qui servira pour le corps, les cheveux et même pour rincer quelques vêtements si besoin), un petit tube de crème solaire et stick à lèvres, un paquet de mouchoirs. Prends aussi de quoi emporter tes déchets : un sac pour rapporter tes papiers usagés ou emballages (ne les abandonne surtout pas dans la nature, même enterrés c’est dégoûtant pour les autres et pas génial pour l’environnement). Si tu es une femme, prévois tes protections périodiques nécessaires (il existe des solutions réutilisables pratiques en trek, comme la coupe menstruelle, mais teste-la avant de partir). Pour les besoins naturels en pleine nature, tu pourras creuser un petit trou discrètement pour enterrer ce qui doit l’être, loin des points d’eau bien sûr. Enfin, quelques accessoires peuvent améliorer ton confort : des bouchons d’oreilles (utiles en refuge ou même en bivouac s’il y a du vent ou du bruit), un masque de nuit si tu dors en dortoir, et pourquoi pas un livre de poche ou un carnet pour écrire le soir.

Autres équipements essentiels

Il y a des petits objets qui font une grande différence en trek, en voici les principaux :

  • La trousse de secours est indispensable : glisse-y de quoi soigner les bobos courants (pansements classiques et pansements pour ampoules, désinfectant, bandes, compresses, antalgique type paracétamol, antihistaminique en cas de piqûre, éventuellement un antiseptique en crème, et tout traitement personnel si tu en as un). Ajoute quelques pansements spécifiques pour ampoules (type seconde peau) pour les ampoules tenaces, et une pince à épiler (utile pour une écharde ou une tique).
  • Une lampe frontale avec des piles de rechange (ou batterie) est nécessaire pour t’éclairer le soir ou en cas de départ avant l’aube.
  • Un couteau multifonctions sert toujours (ne serait-ce que pour couper du saucisson, mais aussi tailler un bâton, ouvrir un emballage, etc.).
  • Prends également un briquet ou des allumettes (pour le réchaud et pour allumer un feu seulement là où c’est autorisé).
  • Un réchaud et sa cartouche de gaz te permettront de cuisiner, si tu ne manges pas en refuges, ou au moins de faire chauffer de l’eau pour un repas chaud ou une boisson chaude, ce qui est très appréciable moralement après une longue étape.
  • N’oublie pas un petit set de vaisselle légère : une popote (casserole), une cuillère/fourchette (il existe des couverts en plastique ou titane très légers), un bol ou assiette si besoin.
  • Un téléphone portable est utile en cas d’urgence (même s’il n’y a pas du réseau partout, garde-le éteint ou en mode avion pour économiser la batterie, et ne compte pas dessus comme sur ta seule sécurité).
  • Par ailleurs, un GPS de randonnée ou une montre GPS peuvent être utiles, mais en débutant tu peux t’en passer si tu maîtrises la carte, ou utiliser ton smartphone avec une application et cartes hors-ligne.
  • Emporte aussi de quoi te protéger du soleil et des intempéries : une casquette ou un chapeau, des lunettes de soleil, de la crème solaire, et un poncho ou sur-sac imperméable si besoin.

Quel matériel emporter en rando ou trek ?

Tu trouveras ci-dessous une checklist du matériel à emporter durant ton trek ou ta Grande Randonnée. Coche chaque item en faisant ton sac pour ne rien oublier d’indispensable :

Note supplémentaire: dans l’élaboration de ton équipement de randonnée ou via ton expérience tu sera confronté au fatidique poids de ton sac à dos. Il est très important de savoir l’optimiser, bien que souvent l’optimiser est gage de perte de confort. Il existe un type de randonnée qui s’appelle la randonnée ultra légère. Ses adeptes poussent l’optimisation du poids de l’équipement à son maximum, passant par la découpe au millimètre du matelas de sol, à l’achat d’un sac spécifiquement léger, à la comparaison du moindre gramme de chaque équipement, etc. Il peut être intéressant pour toi de te renseigner sur cette pratique, que ce soit pour orienter tes achats ou comprendre comment optimiser le poids de son sac à dos en trek.

Se préparer physiquement pour un trek ou une Grande Randonnée

Un trek de plusieurs jours, surtout avec du dénivelé, sollicite fortement le corps. Pour en profiter sans souffrir, il est recommandé de faire un minimum de préparation physique dans les semaines (idéalement les mois) qui précèdent le départ. Pas besoin d’être un athlète, mais un peu d’entraînement te donnera de l’endurance et réduira le risque de blessure ou d’abandon. Voici donc un guide complet sur la préparation physique d’un trek ou d’une Grande Randonnée :

Améliorer son endurance

La randonnée, et plus particulièrement en montagne, est avant tout une affaire d’endurance. Pour habituer ton cœur et tes poumons à fournir un effort prolongé, pratique des activités cardio régulièrement. La marche elle-même est un excellent entraînement : fais des balades de plus en plus longues le week-end, essaie-toi déjà à randonner 5-6 heures en une journée. Tu peux aussi compléter avec du vélo, de la natation ou de la course à pied légère, tout ce qui fait travailler ton souffle sur la durée. L’objectif est d’augmenter progressivement ta capacité à enchaîner les kilomètres sans épuisement. Si tu prévois un trek en altitude (plus de 2500–3000 m), sache que l’endurance est d’autant plus importante, car le moindre effort y est amplifié par le début du manque d’oxygène. À ces altitudes, la pression atmosphérique diminue et l’oxygène disponible n’est plus que d’environ 80 % à 2000 m, et 70 % à 3000 m par rapport au niveau de la mer. Il est donc possible de ressentir une respiration légèrement plus courte, une fatigue plus rapide ou un rythme cardiaque un peu plus élevé. Rien d’inquiétant pour autant : la grande majorité des gens ne présentent aucun symptôme grave à ces altitudes, mais c’est une réalité physiologique à prendre en compte pour bien gérer ton effort, surtout les premiers jours.

Renforcer les muscles et articulations sollicités

Pour porter un sac et gravir des sentiers caillouteux, il faut des muscles et des articulations solides, notamment au niveau des jambes et du dos. Intègre à ta routine des exercices de renforcement musculaire ciblés. Par exemple, des squats ou des fentes pour muscler cuisses et fessiers (importants dans les montées), des exercices pour les mollets (montées sur la pointe des pieds), afin de préparer tes chevilles et muscles aux terrains pentus, du gainage (planche) pour renforcer ton dos et tes abdominaux qui soutiendront le sac. Travailler l’équilibre est utile aussi : tu peux t’entraîner à monter des escaliers ou à faire des randonnées sur terrains variés avec ton sac chargé, cela muscle en profondeur et prépare tes articulations (genoux, chevilles) aux contraintes du sentier.

Les genoux méritent une attention particulière : ce sont souvent les premières victimes des longues randonnées. Ils encaissent une charge importante à chaque pas, d’autant plus si ton sac est lourd. Si tu n’as pas l’habitude de marcher longtemps ou en descente prolongée, la contrainte exercée sur tes genoux (répétée pendant plusieurs jours) peut rapidement générer des douleurs, voire des blessures. Pour les protéger, il est nécessaire de renforcer les muscles qui les entourent (quadriceps, ischio-jambiers, mollets), mais aussi de travailler l’équilibre et la souplesse articulaire.

Travailler l’équilibre est aussi utile : tu peux t’entraîner à monter et descendre des escaliers, ou faire des randonnées sur terrains variés avec ton sac chargé. Cela muscle en profondeur et habitue tes articulations (genoux, chevilles) aux contraintes réelles du sentier. Et si tes genoux sont déjà sensibles, l’utilisation de bâtons de randonnée t’aidera à soulager la pression, surtout dans les descentes.

Simuler les conditions du trek ou du GR®

Rien de tel que la pratique pour se préparer. Entraîne-toi en conditions réelles autant que possible. Par exemple, enfile ton sac à dos avec quelques kilos dedans et va marcher sur des chemins de forêt ou des collines aux alentours. Apprivoise ainsi le fait de randonner avec du poids. Tu peux faire des sorties à la journée qui ressemblent à tes futures étapes, marche plusieurs heures avec un peu de dénivelé avec ton sac, et vois comment tu se sens. Augmente petit à petit la difficulté. Ceci te permettra d’ajuster aussi le réglage de ton sac, de tes chaussures, et d’être plus confiant mentalement. L’idée n’est pas d’arriver fatigué au départ du trek, mais d’arriver prêt et en forme. N’oublie pas de continuer à t’entraîner jusqu’à quelques jours avant de partir, puis de faire un peu de repos pour avoir des jambes fraîches le jour J.

Écouter son corps

Durant la phase d’entraînement, fais attention aux signaux de ton corps. Si tu ressens des douleurs inhabituelles (genou, cheville, dos), ne force pas et repose-toi. Mieux vaut régler ces problèmes en amont (voir un médecin ou kiné si besoin) que de partir avec une blessure naissante. Profite de l’entraînement pour tester l’efficacité de tes semelles, éventuellement investir dans des bâtons de randonnée si tu sens que tes genoux en auraient besoin, etc. En renforçant ton corps progressivement et en adaptant ton matériel, tu aborderas le trek avec assurance.

Quels exercices pour s’entraîner au trek en montagne ?

  • Marches de longues distances régulières (si possible avec un sac à dos du même poids que celui que tu emporteras en trek)
  • Course à faible intensité sur de longues distances pour renforcer les genoux et chevilles
  • Course à haute intensité sur de petites distances pour renforcer le cœur et la puissance des jambes
  • Squats pour renforcer les cuisses et fessiers (plutôt axé endurance)
  • Fentes pour renforcer les cuisses et fessiers
  • Chaise contre le mur pour renforcer les cuisses
  • Gainages pour renforcer les abdominaux et lombaires

Rejoindre le point de départ, quel transport choisir ?

Une fois que tout est planifié et que tu es entraîné, il reste à régler un détail pratique : comment se rendre au point de départ de ton trek ou de ta Grande Randonnée, et comment en revenir à la fin. Selon l’endroit et ton organisation, plusieurs moyens de transport sont envisageables, chacun avec ses avantages et inconvénients.

  • Voiture : Prendre sa propre voiture (ou en louer une) offre une grande flexibilité d’horaire et de trajet. Tu peux partir quand tu veux, t’arrêter en route, et charger tout ton matériel sans contrainte. En revanche, il faut penser à où la garer durant le trek (parking sécurisé de préférence). Si ton itinéraire n’est pas en boucle, récupérer la voiture à l’autre bout peut être un casse-tête, à moins de prévoir une navette ou de revenir en stop/bus jusqu’au point de départ. Aussi, conduire après plusieurs jours de marche peut être fatigant, donc prudence sur le retour.
  • Train et bus : Les transports en commun sont une option souvent pratique pour rejoindre les grands départs de randonnée. En France, de nombreux GR® sont accessibles en train ou en car (par exemple le train jusqu’à Saint-Jean-Pied-de-Port pour le début du GR®10, ou des bus de ville qui amènent au pied de certains massifs). Le train ou le bus te permettent de voyager en te reposant, sans te soucier de conduire. L’inconvénient, c’est évidemment de dépendre des horaires et des correspondances. En zone rurale, les liaisons sont parfois peu fréquentes. Il faudra aussi faire attention au poids de ton sac, que tu devras trimballer pendant les changements. Mais c’est tout à fait faisable et ça ajoute une saveur d’aventure supplémentaire (on se sent déjà en voyage dans le train qui nous amène vers les montagnes !).
  • Covoiturage : Une autre solution économique et conviviale peut être le covoiturage. Des plateformes permettent de trouver un conducteur allant dans la même direction que toi et de partager les frais. Cela évite de prendre ta propre voiture si tu n’en as pas ou ne souhaites pas conduire tout le trajet. En covoiturage, assure-toi de bien communiquer avec le conducteur sur la quantité de bagages (un gros sac à dos, ça prend de la place) et sur le lieu où il peut te déposer. L’idéal est de trouver quelqu’un qui passe précisément par le village de départ de ton trek, sinon tu devras peut-être compléter avec un bus local ou ajouter de la marche.
  • Avion : Si tu pars à l’étranger ou assez loin, l’avion peut être incontournable pour rejoindre le début du trek. L’avion couvre de longues distances rapidement, mais il a un coût financier non négligeable. De plus, voyager avec son équipement de randonnée en avion demande un peu d’anticipation (savoir comment transporter ton sac, tes bâtons, ton réchaud – attention d’ailleurs, les cartouches de gaz ne sont pas autorisées en avion, il faudra en acheter sur place). Si tu prends un vol, prévois toujours une petite marge de temps avant de démarrer la rando, au cas où ton vol ait du retard ou pour récupérer du décalage horaire.
  • Auto-stop : Les plus aventuriers ou économes peuvent tenter de faire du stop pour se rendre au point de départ ou en revenir. Cela ne coûte rien et peut faire partie du voyage. Cependant, c’est imprévisible : tu n’es jamais sûr de trouver une voiture rapidement, surtout dans les coins reculés. Et cela nécessite d’être à l’aise avec l’idée de demander à des inconnus. Si tu es seul avec ton gros sac, certains conducteurs hésiteront moins à te prendre qu’un groupe. Le stop peut très bien marcher dans les zones touristiques de randonnée (beaucoup de gens comprennent la situation), mais prépare un plan B au cas où (horaires de bus, etc.). Bien sûr, reste prudent, et évite de te retrouver à faire du stop de nuit ou dans des situations inconfortables.

Réfléchis bien à l’option de transport en fonction de ton itinéraire. Si c’est une boucle, la voiture peut aller, mais si tu pars d’un point A pour arriver à un point B loin, le train ou bus est souvent plus simple. Anticipe aussi le retour : après des jours de trek, tu seras content que ce soit facile pour rentrer chez toi sans tracas. Parfois, il peut être judicieux de dormir une nuit supplémentaire à l’arrivée du trek (dans une ville, un gîte) avant de reprendre la route, histoire de se reposer et de savourer l’accomplissement.

Respecter la nature : les règles du randonneur

En trek ou sur une Grande Randonnée, tu vas traverser des espaces naturels fragiles et partagés. Il est fondamental d’adopter un comportement respectueux de l’environnement et des autres personnes. Respecter la nature assure la préservation des lieux pour les futures générations et te permet de t’intégrer harmonieusement dans le milieu que tu parcours. Voici les principales règles à suivre :

  • Ne laisse aucune trace de ton passage : La règle d’or du randonneur est de ne rien laisser derrière soi. Tous tes déchets doivent être rapportés avec toi jusqu’à la prochaine poubelle (y compris les objets biodégradables comme épluchures, qui mettent du temps à disparaître en altitude). Prends des sacs poubelle ou des sachets pour stocker tes détritus et ne les oublie pas au camp. Laisse l’endroit où tu as bivouaqué aussi propre (voire plus propre) que tu l’as trouvé en arrivant.
  • Respecte la faune et la flore : Tu es l’invité de la nature. N’effraie pas les animaux en faisant du bruit excessif, observe-les à distance sans chercher le contact, et ne les nourris surtout pas. Les marmottes, chamois, oiseaux et autres bêtes doivent rester sauvages et autonomes. De même, ne cueille pas de plantes, certaines sont protégées ou rares. Reste sur les sentiers autant que possible pour ne pas piétiner la végétation hors-trace et éviter d’accélérer l’érosion des sols.
  • Pas de feu de camp sauvage : Faire un feu en pleine nature fait partie de l’imagerie aventurière, mais dans la réalité c’est très réglementé. En France, le feu est interdit dans la plupart des espaces naturels en dehors des emplacements prévus (aire de bivouac avec foyer, etc.). Les risques d’incendie sont trop importants. Utilise plutôt un réchaud pour cuisiner. Si exceptionnellement tu allumes un petit feu là où c’est toléré, fais-le uniquement dans un foyer existant, loin des arbres et broussailles, et éteins-le totalement avant de partir. En été, dans beaucoup de départements, même le réchaud doit être manipulé avec grande prudence en raison des risques de feu de forêt.
  • Discrétion et quiétude : En randonnée, surtout si tu croises d’autres randonneurs ou si tu dors en refuge, veille à être discret. Le soir, dans les camps ou refuges, on évite de crier ou de mettre de la musique forte. La nature est un lieu de paix : profite du silence, des bruits du vent, des oiseaux… et permets aux autres d’en faire autant. De plus, la discrétion vis-à-vis des animaux est aussi une marque de respect (ils t’entendent déjà de loin en marchant, pas besoin d’en rajouter).
  • Règles locales et sécurité : Informe-toi sur la réglementation spécifique de la zone où tu randonnes. Dans les parcs nationaux par exemple, il y a souvent des règles strictes (bivouac seulement à certains horaires, chiens interdits même en laisse, interdiction de sortir des sentiers, etc.). Respecte ces consignes pour ne pas endommager des milieux sensibles. Par ailleurs, pense sécurité : ne fais pas de bêtises dangereuses pour obtenir la photo parfaite, reste prudent près des falaises ou cours d’eau. La nature n’est pas un parc d’attraction, elle commande le respect tant pour sa protection que pour ta propre intégrité.

Te voilà désormais prêt(e) !

Te voilà arrivé au bout de ce guide de préparation. Tu as fait le tour des notions clés pour planifier et vivre sereinement ton premier trek ou ta Grande Randonnée. De la définition de ton projet jusqu’au respect de la nature, en passant par l’itinéraire, la météo, l’équipement, l’entraînement physique et la logistique, tu disposes maintenant d’une base solide pour te lancer.

N’hésite pas à relire certaines parties et à faire une checklist personnelle adaptée à ton cas. La préparation peut sembler minutieuse, mais elle fait partie intégrante du voyage : c’est en amont que se construit la réussite de ton trek. Surtout, garde en tête que l’objectif final est de te faire plaisir et de vivre une expérience inoubliable au grand air. Chaque randonneur progresse à son rythme : ne te mets pas trop de pression, l’aventure n’est pas une compétition. Même si tout ne se passe pas exactement comme prévu, tu en tireras des apprentissages pour tes prochaines expéditions.

Alors, prêt à chausser tes chaussures et à partir explorer de nouveaux horizons ? Avec une bonne préparation et l’envie de découvrir, tu es fin prêt pour ton aventure. Profite de chaque instant sur le chemin, émerveille-toi des paysages traversés, et surtout, fais-toi confiance ! Bonne randonnée !

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